Conseil régional du Moronou / Aka Véronique appelle à l’implication des chefs dans les actions de développement
Le Conseil régional du Moronou a tenu, samedi dernier au foyer des jeunes de M’batto, sa troisième session ordinaire. Sous la présidence de Véronique Aka Bra Kanon. La présidente du Conseil régional du Moronou a été félicitée par le préfet d’Arrah, préfet de région par intérim, Georges Gueu pour « les résultats palpables » obtenus sous sa conduite. « Les résultats sont palpables et nous voudrions la féliciter. Nous notons avec satisfaction, les réalisations du Conseil régional du Moronou. Il n’y a que dans l’entente que vous pouvez réaliser vos vœux », a souligné Georges Gueu. Qui a appelé les populations à être les premiers soutiens aux actions de développement du conseil. A la vérité, avec peu de moyens financiers, le Conseil régional du Moronou a réalisés plusieurs projets socio-économiques au profit des populations. Ils vont des constructions d’écoles primaires, de collèges ou encore de lycées aux centres de santé en passant par les forages de puits à motricité humaine dans le cadre de l’hydraulique villageoise. Avec des partenaires européens, le Conseil régional du Moronou va construire trois écoles d’élevage à Arrah, M’batto et à Bongouanou. 38 aménagements hydro-agricoles seront également réalisés pour les cultures hors saison. Dans le cadre du Projet emploi Jeune Et Développement des Compétences( PEJEDEC) avec la Banque mondiale, environ 1500 jeunes de la régions seront pris en charge. Bien qu’elle a déploré la faible mobilisation des populations à la troisième session ordinaire, Véronique Aka Bra Kanon n’est pas freinée dans son élan. « On essaie de faire le mieux qu’on peut pour notre région. Nous avons travaillé, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour faire avancer la région », a-t-elle fait savoir. Aussi, la présidente du Conseil régional du Moronou a invité les chefs à parler avec leurs populations pour qu’elles s’impliquent davantage aux actions de développement entreprises dans la région. Par exemple, le premier vice-président Jean Fiacre Assielou a déploré le manque d’entretien des édifices publics notamment les centres de santé abandonnés dans la broussaille. Quant la présidente stigmatisait la non occupation des marchés par les commerçantes qui préfèrent vendre dans les rues ou sur les voies publiques. Les populations ont donc été invitées à jouer leur partition dans la réalisation des actions de développement car après tout, elles sont les premières bénéficiaires.
A.K.