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Les 17èmes championnats du monde d’athlétisme ont pris fin, hier au stade international Khalifa à Doha au Qatar avec le sacre des Etats-Unis au nombre des médailles.

Les rideaux se sont refermés, hier sur les 17èmes championnats du monde de l’athlétisme au stade international Khalifa à Doha au Qatar. A la tête des médailles, planent les Etats-Unis d’Amérique avec 25 médailles dont 11 en or, 10 en argent et 4 en bronze. Le Kenya, digne représentant de l’Afrique vient en deuxième position avec 9 médailles dont 4 en or, 2 en argent et 3 en bronze. Après, suit la Jamaïque avec 9 médailles également dont 3 en or, 4 en argent et 3 en bronze. La République populaire de Chine occupe la 4è place avec 9 médailles dont 3 en or, 3 en argent et 3 en bronze. L’Ethiopie figure dans le top 5 de cette compétition mondiale avec 7 médailles dont 2 en or, 4 en argent une en bronze. La Grande Bretagne s’est contentée de la 6è place avec 5 médailles dont 2 en or, 3 en argent. Le Japon a glané 3 médailles dont 2 en or et une en bronze. 2 médailles d’or sont revenues aux Pays-Bas. Sur les 41 pays venus de tous les coins du monde pour participer à ce rendez-vous, la Côte d’Ivoire occupe la 29è place avec une médaille de bronze grâce à la fusée ivoirienne Marie-Josée Ta Lou. En effet, les pays africains se sont très bien illustrés dans cette compétition qui a vu la razzia des Etats-Unis. La preuve, lors des dernières compétitions, les Ethiopiens Lelisa Desisa et Mosinet Geremew ont décroché l’or et la médaille d’argent.  La médaille de bronze est revenue au Kenyan Amos Kipruto. Première victoire éthiopienne sur marathon en championnat du monde depuis Gezahegne Abera en 2001. Lelisa Desisa devient champion du monde après avoir décroché l'argent aux Mondiaux de 2013. Il a également remporté les marathons de Dubaï en 2013, Boston en 2013 et 2015 ainsi que New York en 2018. Le Kenya a encore frappé à la finale du 5000m. Hellen Obiri a réussi à défendre son titre mondial, dominant la course en 14:26.72, record des championnats. La Kenyane, 5e du 10000m il y a une semaine, a fait toute la course en tête avant de résister à l'attaque de Konztanze Klosterhalfen. Margaret Kipkemboi est également parvenu à dépasser l'Allemande à l'entrée de la dernière ligne droite pour réaliser un doublé Kenyan. Sifan Hassan, la Neerlandaise a fait parler d’elle à la finale du 1500m dames. Elle a pris la course à son compte après les premiers 300m pour décrocher un doublé sans précédent sur 1500m et 10000m, établissant en 3:51.95 un nouveau record des championnats. C'est la 6è performance de tous les temps. La Kenyane Faith Kipyegon (championne du monde 2017, de retour après une pause maternité) et l'Ethiopienne Gudaf Tsegay ont également explosé leur record personnel de 2 et 3 secondes pour décrocher l'argent et le bronze. Les Etats-Unis ont terminé avec la médaille d’or à la finale du 4x100m H. L'Afrique du Sud a terminé 5e d'une finale ultra-rapide qui a vu tomber le record d'Europe, d'Asie, d'Amérique du Sud et des Etats-Unis. Le quatuor composé de Thando Dlodlo, Simon Magakwe, Clarence Munyai et Akani Simbine a réalisé un temps de 37.73 à quelques centièmes du record d'Afrique de 37.65 établi la veille. Avec ce résultat, ils ont assuré leur qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo. A la finale du 3000m steeple hommes, le titre est revenu au Kenya.

Le point des records

Le burkinabé Fabrice Zango a realisé un exploit continental aux mondiaux de Doha 2019 au triple saut le 29 septembre dernier au stade international Khalifa avec une performance de 17,50m. Dans la catégorie des records des championnats la Kenyanne Béatrice Chepkoech a réalisé une performance de 8 min 57 s 84 au 3000m steeple. Et Donavan Brazier, l’américain a réalisé l’exploit au 800m H.

 

Le défi organisationnel relevé

 

Les 17ès championnats du monde d’athlétisme de Doha ont eu lieu dans la sérénité et la sécurité absolue. Les autorités qataries ont mis tout en œuvre pour que cette compétition mondiale se déroule dans de bonnes conditions. Les participants n’ont pas boudé le plaisir d’être à Doha pour cet évènement sportif qui a réuni plus de 210 nations et de milliers participants. Pas eu de difficulté au niveau du déplacement des journalistes. Plus d’une centaine de bus étaient déployés dans toute la capitale. Le stade international Khalifa était quasiment climatisé. Les résultats des compétitions étaient reçus en temps réel. Après ce défi relevé, le Qatar s’apprête à accueillir la coupe du monde Fifa 2022.

Anicet Zio

Envoyé spécial