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Depuis son élection en mars 2017, le Président de la Confédération africaine de football s'emploie à améliorer les indéniables acquis de son prédécesseur, Issa Hayatou. Mais Ahmad Ahmad a mis un point d’honneur à reformer les faiblesses héritées de l’ancien président de la CAF. Difficile exercice qui vaut au patron réformateur, des attaques et diffamations souvent sans fondements que des intérêts égoïstes alimentent. 

 

Difficile de tirer un premier bilan à mi-mandat concernant la présidence Ahmad Ahmad à la CAF mais force est de reconnaître qu’un vent de reformes souffle sur  l'Union africaine du football.

 

Le football, grosse industrie n'échappe pas à la règle face à un flux financier sans précédent. L'UEFA a mis des gardes fous face à des clubs surpuissants qui dépensent de faramineuses sommes à tour de bras. La France n'a pas été en reste en passant au peigne fin  sa comptabilité des clubs professionnels avec la Direction nationale de gestion et de contrôle des  clubs (DNGCC) sorte de gendarme de la gestion des organisations sportives.

 

L'Afrique ne pouvant être à la traîne et la CAF a emboîté le pas et affiche une santé financière telle que l'orthodoxie dans la gestion est devenue un des piliers du programme du président Ahmad Ahmad. Et à juste titre, puisque le vent de reformes imprimé a laissé sur le carreau certains adeptes du statu quo et de l'immobilisme. Un coup de pied dans la fourmilière et voilà un groupe d'activistes allergiques aux réformes et reclus dans leurs privilèges.

 

D'abord le recrutement ne se fait plus suivant le droit du sol autrement dit la boulimie égyptienne a été anéantie. Plus question de laisser les seuls égyptiens peupler l'administration de la CAF. De 35% Ahmad Ahmad entend arriver à la parité. C'est donc avec joie qu'on a retrouvé ceux-là qui ont écrit les belles pages du football africain.

 

Le Ghanéen Anthony Bafoe secrétaire général adjoint de la CAF, est bien à sa place. Que dire alors du Tunisien Adel Chedli, du Sénégalais Kalilou Fadiga, du Congolais Kidiaba et autres. L'Afrique du football a besoin de ses anciennes gloires comme l'Europe ou l'Amérique du sud.

 

La présidence Ahmad Ahmad c'est aussi l'accroissement des subventions accordées aux associations nationales tout comme les sanctions à l'endroit des arbitres indélicats. La présidence Ahmad, c'est enfin et toujours la recherche de nouveaux moyens additionnels avec une grande attractivité du football dans le continent.

A l'idée de voir le naming se développer grâce à la bonne image du football africain, osons avancer et allons de l'avant. Une posture justement animée par le président Ahmad en dépit des résistances qui peuplent certains corporatismes. A moins d’être animé de mauvaise foi, on ne peut balayer du revers de la main, ces importantes réformes entreprises pour l’avancement du football africain. D’ailleurs, sa première innovation a été d’avoir porté le nombre de participant à la Coupe d’Afrique des Nations de 16 à 24 équipes  cette année. Une ouverture à même de donner plus de chance aux pays africains de participer à la CAN.

A. K.