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Le Conseil régional du Worodougou a procédé récemment à son siège à Séguéla au lancement de son programme intitulé « amélioration de l’attractivité de la Région du Worodougou ». «Amène ta danse là où on veut la voir», le président du Conseil régional du Worodougou et son équipe se sont fait sien cet adage Bantou. Au nombre des partenaires contactés dans la perspective de la mise en route des projets structurants de l'institution décentralisée de développement local, l’Union Européenne (UE) et l’Agence Française de Développement (AFD) qui ont marqué leur intérêt pour la région. Ces deux structures l'ont manifesté respectivement à travers le cofinancement du projet d’amélioration de l’attractivité de la Région du Worodougou à hauteur de 262.000.000 FCFA et celui relatif à la promotion de la transition agro-écologique sur des espaces fonciers sécurisés d’un montant de 426.000.000 FCFA. Selon le 3ème vice-président du Conseil Régional Soumahoro Mégabou, la mise en œuvre des deux projets a conduit à la création du Programme d’amélioration durable de l’attractivité de la Région du Worodougou. Conçu par le Conseil régional du Worodougou avec l’assistance technique du Centre International pour le Développement et la recherche (CIDR), ce programme, a précisé le 3ème vice-président, vise à accroître et améliorer l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes, favoriser le mieux-être des populations du Worodougou, promouvoir une gouvernance participative des politiques de développement et à augmenter la capacité de maitrise d’ouvrage du Conseil régional. Le président Bouaké Fofana n’a pas manqué de préciser les motifs réels de ce programme. « On constate que les jeunes forces vives de la région, ne rêvent que de partir du Worodougou. Alors que le développement se fait par les hommes, avec les hommes et pour les hommes. Le programme d’amélioration de l’attractivité du Worodougou est pour nous, un moyen de renverser cette tendance. D’abord retenir les forces vives et ensuite attirer d’autres partenaires pour montrer que notre région a du potentiel qui mérite qu’ils s’y intéressent », confia-t-il. Avant d’ajouter à propos de la transition agro-écologique : « Il s’agit à travers ce projet de démonter à nos parents paysans qu’au lieu de se focaliser sur une seule culture, on peut expérimenter un autre modèle agricole qui leur permettra de faire plusieurs cultures qu’ils pourront utiliser aussi bien pour la commercialisation que pour la consommation. Si nous parvenons à démontrer la rentabilité de ce modèle, pour moi la partie est gagnée ». Dans sa mise en œuvre, Diaby Oumar chef du programme entend privilégier la démarche participative. Pour Hervé Sterkers, Coordinateur thématique régional du CIDR pour l’accompagnement technique du projet, ce programme correspond aux axes stratégiques des plans d’orientation du CIRD.

Cercom Worodougou