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Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et de produits pharmaceutiques non enregistrés, la cellule anti-drogue de la 3ème Légion de la gendarmerie nationale en accord avec le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké a procédé, le jeudi 3 septembre 2020 à la traditionnelle cérémonie d’incinération de diverses variétés de drogue saisie dans les communes de Bouaké et de Katiola par le capitaine Sébastien Ambeu Atsé, chef de ladite cellule et ses hommes.

Cette importante quantité de drogues et de médicaments prohibés, a été saisie au cours de la période allant du 16 juillet 2018 au 3 septembre 2020. Ce sont au total, 12,75g de cocaïne, 53,62g d’héroïne, 36,92g de crack, 136,49kg de cannabis, 987,63g de tramadol, 430,47g de Diazépam, 7,8 tonnes de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés et 3,1 tonnes de cigarettes prohibées.

Selon le chef de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké, le capitaine Ambeu Atsé Sébastien, 87 personnes, qui se livrent à cette activité criminelle, ont été interpellées et déférées dans les maisons d’arrêt et de correction de Bouaké et de Katiola au cours de cette même période. Parmi eux, 79 Ivoiriens, 6 burkinabés, 1 malien et 1 togolais.

L’action de répression menée contre le trafic et la consommation des drogues par le capitaine Sébastien Ambeu et ses hommes a également permis de détruire 16 fumoirs dont 14 à Bouaké et 2 à Katiola.

Le patron de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké a déploré le manque de mobilité des agents qui plombent l’activité de cette structure. Il a profité pour plaider auprès des autorités locales, des élus et des cadres des deux régions de Gbêkê et du Hambol, que couvre la cellule anti-drogue, afin de les appuyer dans l’accomplissement de la mission qui leur est assignée. Le capitaine Sébastien Ambeu Atsé a dit pouvoir compter sur eux pour faciliter la collaboration entre les agents chargés de la lutte contre le fléau de la drogue et des médicaments prohibés qui « nous menace  tous. Très souvent, nous assistons à l’installation de fumoirs dans les quartiers sans susciter la moindre indignation des riverains », a-t-il déploré.


Oscar Kouassi, correspondant régional