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Faisant le bilan de la sécurisation de la présidentielle de 2015, le
ministre auprès du président de la République, chargé de la défense,
Paul Koffi Koffi a levé un coin du voile sur l’embargo sur les armes
qui frappe la Côte d’Ivoire depuis le déclenchement de la crise.

« A ce jour, la Côte d’Ivoire est sous embargo en ce qui concerne les
armes lourdes. Nous sommes un pays solide et nous avons les moyens d’assurer notre sécurité. Sauf que nous ne pouvons pas nous équiper en aéronefs. Mais les choses sont en bonnes voies. Dans un avenir très proche ce sera fait. Nos hommes veillent et les Ivoiriens doivent les féliciter », a déclaré le ministre qui était d’ailleurs très serein.
Il a profité de la tribune du presse-club pour livrer la recette du
gouvernement ivoirien pour des élections assorties de zéro  mort
officiellement contrairement  à celle de 2010, sans occulter les
mesures contre la menace terroriste.
«En 2011 nous avions  pour mission le contrôle à 100% du territoire
national.  C’est une mission réussie. Nous sommes à l’heure du
terrorisme aujourd’hui. Les pays ne sont plus  à l’abri. La Côte
d’Ivoire non plus. Aujourd’hui le monde entier a vécu deux événements à Paris et à Bamako. C’est  pourquoi depuis les attaques aux frontières du Mali en juin 2015, aux frontières nord de la Côte d’Ivoire, des unités ont été déployées. Depuis juin donc, nous sommes en alerte maximale. Les hommes sont postés sur le terrain pour assurer la sécurité, par le contrôle, le renseignement au quotidien. Des dispositions stratégiques pour sécuriser les sites sensibles sont prises », a expliqué le ministre.

Avant d’ajouter : «Les ennemis ne doivent pas savoir ce que nous
faisons. Le Président de République a pris ses responsabilités depuis
juin 2015, c’est pourquoi nous ne voulons pas être distraits par
d’autres discours.
A.A.