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Un Juge malhonnête

 

Une information judiciaire contre X a été ouverte le 25 avril 2015, des chefs de « faux et complicité de faux en écriture publique et usage de faux en écriture publique, par personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique ». Sabine Khéris était à l’époque juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Nanterre. Un avocat, Me Thomas Bidnic, s’est en effet rendu compte que le nom du juge ne figurait pas dans la copie du dossier qui lui avait été fournie, pas plus que la date, ni le timbre, ni la signature. Celui de Sabine Kheris, alors vice-président chargée de l’instruction au tribunal de Nanterre, aurait été, selon lui, ajouté par la suite. En somme, le juge d’instruction aurait enquêté hors de tout cadre légal. Et cela frappait de nullité tous les actes qu’elle avait posés.

 

Un Juge à scandales

 

La juge Sabine Kheris, a commandité d’une descente policière à l’ambassade du Maroc à Paris pour mettre aux arrêts M. Abdellatif Hammouchi, directeur de la DGST. Il était censé accompagner son ministre en France pour une réunion des responsables de la sécurité de France, d’Espagne, du Maroc ; mais n’y était pas. Elle a fait débarquer une escouade de policiers en gilets pare-balles à l’intérieur de la Résidence diplomatique pour y menotter un haut responsable étranger couvert par l’immunité diplomatique. Elle a créé ainsi un incident diplomatique entre le Maroc et la France, contraignant François Hollande à s’excuser auprès du Roi du Maroc. Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Laurent Fabius en ont fait autant auprès de leurs homologues. Des milliers de manifestants ont conspué la France et Rabat a suspendu la coopération judiciaire avec Paris.

 

Un Juge politisé

Sabine Khéris est un magistrat qui utilise la justice pour servir ses convictions politiques.

1.   Algérienne d’origine, elle est pro-saharaouie et anti-marocaine. Elle a cherché à humilier le Maroc en faisant droit à la plainte d’un activiste sahraouie, Asfari, qui a porté plainte contre le Maroc pour torture. La justice a cassé cette procédure menée par la juge d’instruction car le dossier était non « étayées sur des bases juridiques cohérentes et convaincantes ». Elle a instruit plusieurs dossiers contre le Maroc incluant des franco-marocains. Toutes ces affaires ont été classées sans suite.

 

2.   Sabine Khéris a affirmé devant les avocats de Guillaume Soro qu’elle considère que « Laurent Gbagbo a été destitué ». Ce qui clairement signifie qu’elle ne reconnaît pas le pouvoir d’Abidjan comme un pouvoir légitime et que ses représentants ne doivent pas bénéficier de la considération internationale.  Ses actions s’apparentent donc à une vendetta contre ceux qui auraient destitué Gbagbo.

 

 

Un Juge qui cherche à tout prix à infliger l’humiliation

1.   Le 28 octobre 2014, les juges Sabine Khéris et Cyril Paquaux, ont délivré illégalement un mandat d’amener contre un avocat, Me François Danglehant. Me François Danglehant a été arrêté à son domicile, menotté et conduit devant les juges Sabine Khéris et Cyril Paquaux pour une mise en examen, sur des infractions imaginaires. Ils ont également, par contrôle judicaire, interdit illégalement à Me François Danglehant, d’exercer la profession d’Avocat. Et empêché pendant quatre mois ses avocats d’avoir accès au dossier contre lui. Au final, cette interdiction illégale a été levée le 13 janvier 2015, par la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de PARIS. Et la Justice a prononcé un non-lieu. Mais le mal était fait.

 

2.   Dans l’affaire Michel Gbagbo, elle a fait débarquer à l’aube une dizaine de policiers armés et porteurs de gilets pare-balles, dans une demeure où vivent les enfants  de M. Soro dans le but de le menotter devant sa famille. Ce, juste pour lui poser des questions. Que cherchait-elle à part l’humiliation ?

 

 

 

Un Juge qui veut absolument faire tomber un Président avant sa retraite

1.   Nicolas Sarkozy : Dans l’affaire des sondages de l’Elysée, malgré deux ans d’instruction acharnée, elle n’a jamais réussi à faire tomber Sarkozy, contre qui il n’existait aucune preuve mais qu’elle ne s’est pas gênée pour mettre en examen.

 

2.   Alassane Ouattara : Michel Gbagbo avait porté en 2012 contre Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, Président de l’Assemblée nationale de CIV et 10 officiers supérieurs des FRCI, pour ‘\' séquestration, traitement dégradant et inhumain\'\', devant le tribunal de Paris. Cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Paris, en 2012. Il a récidivé cette fois devant Sabine Khéris, qui a jugé la plainte recevable. Et a décidé de l’instruire.