Port-Bouët / L’aîné d’une famille perd l’œil droit en tentant de violer la servante
K.D.A. pourrait ne plus avoir l’usage complet de son œil droit. Et pour cause, une tentative de viol communément appelé ‘’chat noir’’ a tourné à son désavantage. En effet, P. A., la nouvelle servante de la maison de trois pièces de monsieur T.B., subit, depuis une dizaine de jour après sa prise de fonction, les assauts répétés d’un courtisan qui a malheureusement a choisi une voie autre que la drague ordinaire.
La jeune fille informe alors sa patronne de ce qu’elle vit chaque nuit. La chambre principale étant occupée par le couple T.B., la deuxième est réservée au reste de la maisonnée. Mais seule la gent féminine occupe cette chambre. Les garçons, au nombre de trois, dorment au salon. Les autres filles étant en déplacement pour diverses raisons, seule la servante occupe la chambre qui leur est destinée. Lorsqu’elle informe sa patronne des manœuvres indécentes de K. D. A., celle-ci lui rétorque que ses garçons sont bien élevés et qu’en aucun cas, l’un d’eux n’oserait agir ainsi.
Le jeune garçon, ayant appris la plainte de la servante à la patronne, va calmer son ardeur en se faisant oublier pendant quelques jours. Occasion pour dame T. B. de proférer des injures à la servante qui, pour elle, aurait accusé ses fils à tort. Seulement, le vendredi 7 août dernier, les trois garçons ont effectué une sortie nocturne. Pour leur permettre de récupérer, à leur retour, leurs effets (couvertures, draps et autres) gardés dans la chambre des filles, sans qu’elle ne soit tirée de son sommeil, la servante a rabattu la porte de la chambre.
Toutefois, elle prend ses dispositions pour palier toute éventualité de ‘’chat noir’’, une pratique consistant à abuser sexuellement d’une personne de sexe féminin plongée dans un profond sommeil.
Ainsi, elle mélange une quantité d’acide dans de l’eau de javel dans un pot quelle cache au cheveu de son lit. K. D. A. fait croire à ses frères qu’il serait pris d’un malaise. Il décide donc de regagner la maison avant les autres. En réalité, il venait se donner les moyens pour exécuter son plan visant à posséder la servante sans son consentement. Aux alentours d’une heure du matin, elle sent des attouchements.
En réaction, elle asperge le visage de son ‘’violeur’’ de sa mixture. La victime n’est personne d’autre que l’aîné des garçons.
Face à l’ampleur des dégâts, K. D. A., est conduit à la clinique la plus proche. Après les soins, le médecin fait remarquer qu’il pourrait ne plus retrouver l’usage complet de son œil.
M. Y.