436_gbagbo.jpg

Le président de LIDER face aux pro-Gbagbo à Paris :

« Laurent Gbagbo doit payer pour ses crimes post-électoraux car il est auteur direct »

 

« ...Le 02 Décembre 2010, le conseil constitutionnel prend un arrêté sur requête du candidat Laurent Gbagbo. La commission électorale indépendante est dessaisie de ses pouvoirs. Ceci était conforme à quoi? A rien du tout.
Nos textes sont clairs là-dessus. La commission électorale indépendante a trois jours pour transférer les procès verbaux au conseil constitutionnel. Nulle part, il n’est dit trois jours pour proclamer les résultats. Le droit c\'est le droit et les termes sont clairs là-dessus. Une institution de la République prend sur elle, la demande d\'un candidat de décharger une autre institution de la République de ses pouvoirs n\'existe pas dans notre dispositif constitutionnel. Moi j\'ai dit que ce n\'est pas bon, mais tout le monde à dit que si c\'est fait, c\'est bon.
Le 03 Décembre, ce même conseil constitutionnel prend une autre décision, puisque nous avons pris les pouvoirs de la commission électorale indépendante, donc nous pouvons exterminer les résultats de Bouaké, Korhogo, Katiola, Boundiali, Tengrela, Ferké etc. pour proclamer un candidat vainqueur. Je leur ai dit qu\'on est allé trop loin. Mon souhait était, puisqu\'il y a un cafouillage, qu’on applique l\'article 64 du code électoral pour reprendre les élections. Mais on m\'a répondu que Mugabe à l\'habitude de faire ça et il ne se passe rien.

Gbagbo et le Fpi savaient très bien ce qu\'ils faisaient. Mais ce qu\'ils avaient oublié, c’est que la Côte d\'Ivoire n\'est pas le Zimbabwe et Alassane Ouattara n\'est pas Morgan Tsvangirai.
Laurent Gbagbo doit payer pour ses crimes post-électoraux car il est auteur direct... »
FIN.......