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Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne n’est pas homme à combattre ses adversaires jusque dans leur tombe. Mieux, Adama Bictogo sait qu’il faut respecter la mémoire de tout être humain a fortiori ceux qui ont occupé de hautes fonctions comme celle de l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, décédé, le 1er août 2023 et inhumé le 1er juin 2024. Cette attitude tranche carrément avec celle des va-t’en guerre de son camp qui ne pensent qu’à humilier et à salir la mémoire de celui qui leur a permis d’accéder au pouvoir au moment où rien n’était évident pour eux. Ces propos d’Adama Bictogo, aujourd’hui combattu par ses propres camarades du RHDP, en disent long sur son état d’esprit.

« Vous savez, dans la vie, il ne faut pas souvent respecter les gens seulement quand ils sont vivants. Il faut savoir respecter la mémoire de ceux qui nous ont quittés. C’est pour cela que j’ai ramené la fête des mères à ce jour (ndlr : 2 juin 2024) pour respecter le défunt, président Henri Konan Bédié. J’ai considéré que nous ne pouvons pas être en train de fêter le dimanche 26 mai 2024 alors que son corps est en train d’aller à Daoukro. Quand on sait les fonctions qu’il a occupées dans notre pays, chacun de nous doit avoir du respect non seulement pour l’être humain tout court, mais nous devons avoir du respect pour ceux qui ont su donner à la Côte d’Ivoire. Chacun de nous donne ce qu’il peut à la Côte d’Ivoire. Pour cela, sachons respecter ceux qui nous ont quittés, sachons respecter ceux qui nous conduisent ».

A.K.