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Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour de la présidentielle française avec 23,9% des suffrages, suivi par Marine Le Pen avec 21,7%, selon les premières estimations de notre partenaire Ipsos.

 

La défaite de leur candidat désormais actée, le parti Les Républicains se prépare aux élections législatives qui se dérouleront en juin. "Marine Le Pen est une candidate qui sera battue dans quinze jours, c'est la raison pour laquelle il faut se mobiliser dès maintenant pour les législatives", affirme le chef du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale Christian Jacob. "Entre l'impasse qui est celle du Front national, qui a le même programme que monsieur Mélenchon avec la sortie de l'euro en plus, et la continuité de l'action de François Hollande, il y a un espace", estime-t-il.

 

 

Dans un communiqué, la section française de l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International appelle Emmanuel Macron et Marine Le Pen "à s’engager publiquement à respecter les droits de tous et invite les citoyens à se mobiliser à ses côtés."

 

 

Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines, soutien de François Fillon, sur RFI : "Ce qui compte c'est ce qui va se passer dans les 5 ans qui viennent. Je n'ai pas appelé à voter Emmanuel Macron. J'ai passé 5 ans dans l'opposition à voter contre les projets de François Hollande."

 

Ancienne candidate à la présidentielle et ex-ministre de Nicolas Sarkozy, Christine Boutin n'exclut pas de voter Marine Le Pen au second tour. "Je ne peux pas dire que Marine Le Pen, ce soit ma tasse de thé, mais Emmanuel Macron, jamais ! Lui, c'est la peste et le choléra", a affirmé à l'AFP l'ancienne présidente du Parti chrétien démocrate.