France: Michèle Alliot-Marie se lance dans la course à la présidentielle
Elle se lance à son tour pour 2017, mais sans passer par la case primaire. Michèle Alliot-Marie annonce dans le journal Le Monde qu'elle se présentera à la prochaine présidentielle. L'ancienne ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy se déclarera officiellement le 4 juillet lors d'un meeting près de Strasbourg. La future candidature de la député européenne a été accueillie poliment par son parti Les Républicains.
L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie va déclarer sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 le 4 juillet à Schiltigheim (Bas-Rhin), mais sans nécessairement participer à la primaire des Républicains (LR), rapporte ce jour Le Monde, sur son site internet.
« Ma décision est prise », a déclaré au Monde Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de la Défense (2002-2007) sous la présidence de Jacques Chirac, puis ministre de la Justice, de l'Intérieur et des Affaires étrangères sous la présidence de Nicolas Sarkozy. « Aujourd'hui, on me parle de primaires, de procédures... Cela ne m'intéresse pas car ce n'est pas au niveau des enjeux. Certains se présentent à la primaire pour se faire connaître ou pour négocier un poste de ministre. Cela n'a pas de sens », estime « MAM », gaulliste revendiquée qui fut la première femme à présider le RPR, de 1999 à 2002.
Pas de participation à la primaire en vue
La primaire organisée par Les Républicains (20-27 novembre) compte déjà douze candidats déclarés, en attendant Nicolas Sarkozy. Selon l'entourage de Michèle Alliot-Marie, cité par le quotidien, « elle n'y participera que si elle a la certitude que le processus se passera de manière équitable ». « Elle ne veut pas participer à une élection qu'elle juge truquée: les autres candidats ont tous accès aux fichiers des adhérents, le patron du parti, Nicolas Sarkozy, utilise les moyens du parti pour faire campagne, le patron de la primaire, Thierry Solère, parraine un candidat en la personne de Bruno Le Maire », selon la même source.
Se revendiquant lui aussi du gaullisme, le député Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée de 2007 à 2012, s'est quant à lui déclaré candidat à la primaire, et a indiqué qu'il concourrait directement au premier tour de l'élection présidentielle s'il ne parvenait pas à réunir les parrainages.
Rfi