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La journée nationale de l’évaluation du Compendium des compétences féminines de Côte d'Ivoire s'est tenue, hier en présence de plusieurs centaines de femmes et un parterre de personnalités dont Mme Jeanne Peuhmond, vice présidente de l’Assemblée Nationale et M. Babakar Cissé, Coordonnateur du Système des Nations Unies et Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

A en croire Mme Euphrasie Yao Kouassi, Coordonnateur national du programme Cocofci, cette rencontre intervient dans le cadre de la réalisationd'une évaluation externe des interventions menées afin d’apprécier l'ensemble des résultats obtenus et d'envisager avec efficacité la seconde phase du programme. Il s'agit donc de «permettre aux différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce programme, de s'accorder sur les résultats obtenus depuis son lancement officiel en octobre 2011 et de définir de manière participative les futures axes d’intervention. «Depuis le lancement de la première phase du Compendium en 2011 nous avons eu plusieurs acquis. A savoir la mise en place d'une base de données interactive qui compte à ce jour 12 000 femmes inscrites librement, la production du premier annuaire des femmes ivoiriennes cadres de haut niveau au terme d'une démarche rigoureuse et crédible a été distribué à l'ensemble des membres du gouvernement et aux partenaires au développement présents en Côte d'Ivoire, la nomination de plusieurs femmes du Compendium au sein de l’administration publique ivoirienne, ainsi dans les institutions de République notamment le Conseil économique et sociale, l’insertion professionnelle des femmes et des filles par mentorat …», a-t-elle déclaré avec enthousiasme, non sans indiquer que beaucoup reste cependant à faire. «En terme de perspectives, nous avons des défis à relever. Notamment, la question de savoir comment permettreaux femmes d’accéderà toutes les informations, comment mobiliser les ressources et que recherchons nous en termes de perspectives. On a pu aussi voir à cette rencontre plusieurs femmes rendre témoignage de leur expérience depuis leur adhésion au Cocofci.

Abou Adams