2087_journalistes.jpg

La justice ivoirienne a décidé de maintenir les 6 journalistes inculpés mi-février, par le juge d’instruction du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau dans les liens de la prévention. Ils comparaitront finalement selon nos informations durant un procès dont la date reste encore à préciser.
Le ministère public n’est pas prêt à lâcher l’affaire malgré les nombreux appels au respect de la liberté de la presse.

Le parquet ivoirien évoque l’article 174 du code de procédure pénale de 1981, lié à l’article 69 de la loi sur la presse 2014.

Les six journalistes des quotidiens le Temps, Soir Info, l’Inter et Notre Voie pourraient écoper de jusqu’à 5 ans de prison et entre 300 mille et 3 millions Fcfa d’amende. Et c’est la liberté de la presse qui est ainsi mise à rude épreuve plongeant la Côte d’Ivoire au nombre des pays qui ne respectent pas la liberté de presse et où l’exercice du métier de journaliste est difficile.

Le ministre Bruno Koné, en charge de la Communication, s’était dit «peiné de voir des journalistes dans les liens de la détention», après l’interpellation et la détention des six journalistes pour «divulgation de fausses informations » sur la mutinerie des soldats des Forces spéciales d’Adiaké.

A.K.