Côte d’Ivoire / Ressources animales et halieutiques : Sidi Touré présente les stratégies du développement du secteur pour l’employabilité
Invité de la tribune dénommée le club-presse organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques (Mirah), a présenté la stratégie de son ministère en vue de réussir le pari de ce secteur, source de création de richesses et d’emploi selon lui. C’était le 19 mai 2021 à la maison de la presse au Plateau. Plantant le décor, Jean-Claude Coulibaly, président de l’Unjci a insisté sur l’importance du thème du jour à savoir « l’autosuffisance en protéines animales et halieutiques face au défi de l’employabilité de la jeunesse ». Selon lui, cette thématique est d’autant plus importante qu’elle touche à la fois l’alimentation quotidienne des populations et l’insertion professionnelle des jeunes. Sidi Tiémoko Touré s’est appesanti, à son tour, sur les besoins à combler afin d’attirer les jeunes dans les différentes chaines de valeur du secteur. « La production animale, la pêche et l’aquaculture, en tant qu’activités génératrices de revenus, s’inscrivent dans la même dynamique. Celle d’éviter que des hommes et des femmes s’enlisent dans le cycle vicieux de la paupérisation ». a-t-il soutenu. Selon lui, la Côte d’Ivoire ne produit que 17% de sa consommation en poissons et 30% de celle en protéines animales. Pour palier cet état des lieux, il a annoncé la mise sur pied d’une Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa 2022-2026), élaborée par son équipe et lui. Ce, après le Plan stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Psdepa 2014-2020). Celle-ci s’articule autour de cinq axes stratégiques. Il s’agit entre autre des Stratégies nationales de promotion et d’ordination des initiatives en matière de ressources animales et halieutiques (Snpc), de développement des productions animales (Snpa). L’ambition étant selon lui, de réussir le pari de ce secteur « source de création de richesses et d’emplois décents ». En vue de contribuer à une alimentation saine, nutritive, suffisante et respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. « Cette production représentera plus de 65 % des besoins de consommation des populations en produits animaux et halieutiques en 2026 contre 26,7% en 2019. Elle induira la création de plus de 700 000 emplois directs et 1,5 million d’emplois indirects », a précisé le ministre.
Perez E.