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Le président du Conseil constitutionnel a estimé que les dernières élections présidentielles d’octobre dernier étaient « une grande victoire » pour la Côte d’Ivoire et son institution.

 

D’autant plus que « beaucoup d’Ivoiriens s’attendaient à revivre les affres de la dernière crise postélectorale eu égard aux enjeux électoraux de l’année 2015 ». « Mais, fort heureusement, les élections se sont déroulées dans le calme et tous ceux qui en doutaient, ont réalisé que leurs profondes inquiétudes s’étaient avérées sans fondement, au lendemain du scrutin organisé pour l’élection présidentielle. Nous pouvons à juste titre, considérer ce dénouement comme une grande victoire aussi bien pour la Côte d’Ivoire que pour le Conseil constitutionnel », a fait savoir Koné Mamadou, à l’occasion de la traditionnelle présentation de vœux dans son institution, vendredi dernier.

 

Une crainte toutefois légitime parce que selon le patron du Conseil constitutionnel, « l’année 2015 avait elle-même commencé avec beaucoup d’incertitudes au niveau de notre institution, en raison des circonstances particulières qui m’ont conduit à la tête du Conseil constitutionnel ».

 

C’est pourquoi, Koné Mamadou s’est réjoui du fait  qu’« aujourd’hui, c’est-à-dire au lendemain de l’élection présidentielle qui vient de se dérouler, la Côte d’Ivoire fait de moins en moins peur car les populations y vivent en paix ».

 

Ce climat de Paix qui prévaut dans le pays est selon lui, « rassurant et réconfortant ». Quand on sait que le Conseil constitutionnel a été longuement cité dans la crise de 2010-2011, Koné Mamadou pense que « la paix devait aussi venir du Conseil constitutionnel ».

 

« Nous pouvons donc déjà nous féliciter de ce que les décisions que nous avons rendues à l’occasion de l’élection du Président de la République n’aient pas entrainé une autre guerre. Je vous invite donc à partager sans fausse modestie, les fruits de cette réussite collective, et j’exhorte  chacun d’entre vous, à maintenir le Conseil constitutionnel au niveau où nous l’avons ensemble hissé par notre détermination », a conseillé le président du Conseil constitutionnel.

A.K.