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Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 septembre 2025, la Paroisse Saint Joseph Artisan de Grand-Lahou a été attaquée par des bandits non identifiés. Les faits du cambriolage ont été constatés, le lundi 22 septembre 2025, aux environs de 6 heures par les femmes de l'église, chargées du balayage de l'édifice tous les lundis matin, en attendant la célébration de la messe prévue pour 18 heures 30 minutes.

A leur arrivée, elles découvrent avec stupéfaction que la porte est déjà ouverte avec les traces du pied de biche, outil de travail des menuisiers qui sert à défoncer les portes. D'énormes dégâts matériels causés avec pour conséquences la disparition de la sonorisation et des micros emportés.

« Avant leurs opérations, les bandits ont pris le soin d’éteindre la lumière du tabernacle, lieu de réserve des saintes espèces qui traduit la présence du Christ dans l'église, certainement pour ne pas se faire identifier par le Seigneur », a confié à Pressivoire, Boli Koudou, Curé de la paroisse Saint Joseph Artisan de Grand-Lahou.

C'est la sixième fois, depuis trois ans que l'archidiocèse de Gagnoa est la cible des bandits. Pendant ces années, la Paroisse Saint Joseph Artisan de Bayota, Notre-Dame du Perpétuel secours de Guépahouo, Saint Christophe d'Oumé et Notre-Dame de toutes Grâces de Ouragahio ont été visitées par des bandits.

Au regard des actes de vandalisme perpétrés sur le territoire de l'archidiocèse, des travaux de sécurisation s'imposent aux paroisses. Le souvenir de l'attaque de la paroisse Immaculée conception de Fresco dans la nuit du 26 au 27 juin 2025, ayant subi les mêmes effets avec la profanation des saintes espèces et tabernacle détruits, doit attirer l'attention des fidèles laïcs et des autorités compétentes sur les événements malheureux qui ont marqué les paroisses de l'archidiocèse de Gagnoa.

Une déclaration pour le compte de la Paroisse Saint Joseph Artisan de Grand-Lahou a été faite au commissariat de la ville par le conseil de l'église. Espérons qu'elle conduira à une enquête qui établira la justice.

Rémy Montini Dago