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Cité dans le scandale des « Panama Papers », le ministre espagnol de l\'Industrie, de l\'Energie et du Tourisme, a démissionné ce 15 avril du gouvernement et annoncé son retrait de la vie politique. Le conservateur José Manuel Soria avait passé la semaine à nier tout lien avec des paradis fiscaux.

C\'est pour ne pas causer de tort à son parti que José Manuel Soria démissionne. C\'est la raison qu\'il a choisi d\'avancer, tout en continuant à nier toute malversation.

Le nom de Soria était apparu dès les premières révélations des « Panama Papers ». En début de semaine, plusieurs médias espagnols avaient accusé le ministre d\'avoir détenus des sociétés logées dans les paradis fiscaux, dont notamment UK lines limited, inscrite aux Bahamas. Une société mise en place par le désormais célèbre cabinet d\'avocats panaméen Mossack Fonseca.

Après avoir nié tout en bloc, José Manuel Soria a reconnu il y a deux jours avoir dirigé cette société avec son père, puis seul au décès de ce dernier au printemps 1990. 
Puis, le coup de grâce est intervenu ce matin. Plusieurs journaux, dont El Pais, ont révélé que le ministre avait détenu une autre société, enregistrée à Jersey, Mechanical trading limited. Une société qu\'il aurait dirigée avec son frère jusqu\'à la dissolution de cette dernière en décembre 2002. Aucune évasion fiscale n\'est démontrée, note El Pais, mais Soria a nié un fait qui est depuis avéré et ne peut donc plus rester ministre

 

Rfi