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Le suicide est devenu un phénomène de mode en Côte d’Ivoire. Deux semaine (c’est-à-dire le mardi 9 juillet 2024) après le suicide de l’adjudant-chef de gendarmerie, Francis Koko Kouamé qui s’est jeté du haut du pont De Gaulle et retrouvé mort noyé le lendemain, un drame similaire s’est produit, ce mardi 23 juillet 2024.

Cette fois-ci le lieu du drame a changé. C’est le pont HKB reliant Cocody-Marcory qui a accueilli la tragédie. En présence d’un témoin, un individu arborant une chemise aux manches longues noires, s’est introduit vers la barrière de sécurité de ce pont à péage vers 10 heures avant de se jeter à l’eau. Malgré les recherches effectuées par les secouristes des Sapeurs-pompiers, il est resté introuvable dans la lagune ébrié.

Un travailleur des lieux raconte les faits avec émotion. « J’ai vu un monsieur qui était en train de sauter la barrière de sécurité. Mon collègue m’a dit qu’il allait sauter et il l’a fait. Après, on ne l’a plus revu, il a disparu sous nos yeux », a révélé avec bouleversement, le spectateur de la scène. Le témoin dit avoir immédiatement alerté un agent sur place, au niveau du pont à péage, avant de quitter les lieux. Puisque perturbé par ce qu’il venait de vivre.

Les chances de retrouver l’homme vivant sous les eaux sont minces. Les éléments du Gspm qui se sont rapidement rendus sur place ont préféré attendre la remontée des eaux, leurs recherches ayant été vaines.

Ce nouvel incident relance le débat sur les mesures de sécurité et de prévention à mettre en place sur les ponts du district d’Abidjan. Il est temps de lutter contre les actes suicidaires, en invitant les populations à remarquer les signes avant-coureurs du suicide et les moyens d’obtenir de l’aide.

A. C.