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Et si l’effet « waouh » annoncé par Dick Pound avant le deuxième rapport de sa commission d’enquête indépendante résidait dans une anodine note de bas de page ? Si la conférence de presse, jeudi 14 janvier, de la commission mise en place par l’Agence mondiale antidopage (AMA) n’a pas apporté d’information fracassante, le rapport définitif contient une bombe potentielle pour le sport mondial, dissimulée au bas de la page 34.

La commission d’enquête explique, dans cette note no 36 (voir le PDF), que le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de 1999 à 2015, le Sénégalais Lamine Diack, aurait usé de son influence en tant que membre du Comité international olympique (CIO) pour apporter à l’IAAF de juteux contrats de sponsoring.

Ce marché présumé aurait été mentionné dans une discussion entre l’un de ses fils, Ibrahima Diack, et la famille de l’athlète turque Asli Alptekin. Selon ses dires, Istanbul, candidate à l’organisation des Jeux olympiques de 2020, a perdu la voix de Lamine Diack au CIO faute d’avoir apporté de juteux contrats de sponsoring à l’IAAF. Des propos à prendre avec précaution. L’objectif du fils Diack étant de faire croire qu’il pouvait étouffer un cas de passeport biologique anormal