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Plusieurs amis du livre dont le directeur du livre Henri N’koumo ont pris part, jeudi dernier, à la présentation du récit de vie baptisé « Le secret de Raïssa » de Sonia Affran.

L’auteure d'origine franco-ivoirienne a plongé son univers dans sa passion littéraire. Le hall de la galerie Houkami Guyzagn transformé en librairie pour la circonstance a permis à l’auteure de lever un coin du voile sur son œuvre avant de procéder à la dédicace.

« Le roman est un récit de vie qui nous invite à un voyage initiatique dans les tréfonds de la psyché, à travers les souvenirs du personnage de la petite Raïssa. C’est pour éveiller la conscience de l’être humain, amener les jeunes filles à lire, à accepter ce qu’on était pour être une nouvelle personne », a-t-elle expliqué.

Férue des belles lettres, Sonia traite avec soin des sujets de la maltraitance et de sévices sur l’enfance. L’ouvrage de plus de 200 pages est en réalité un passionnant voyage spirituel. « Le secret de Raissa » exhorte, selon l’auteure, à retrouver une connexion avec le subconscient dans le but d’instaurer une vie normale au lecteur.

« Mon but est de m’intéresser aux jeunes filles et aux enfants maltraités. Je leur demande d’avoir le courage pour surmonter toutes leurs souffrances », a-t-elle conseillé avant d’ajouter : « Tout ce que j’avais, ne m’a pas satisfait. Le livre m’a beaucoup aidé dans ma vie ».

Depuis son installation à Limoges (Haute-Vienne) en France, sa ville d’accueil, Sonia prévoit des actions caritatives pour les démunis et les jeunes filles. La main sur le cœur, elle a trahi, contre attente, un secret. Celui de partager les retombées de ses premières amours littéraires avec les personnes en difficulté.

Aussi faut-il ajouter que la native de Côte d’Ivoire d’ethnie Ébrié-Gouro de par son père et Attié de par sa mère, a d’autres cordes à son arc. En collaboration avec deux dames du domaine médical, elle a créé une association dénommée " Bonheur utile liaison bien-être " (Bulbe) qui a pour but d’apporter un peu d’esthétisme à une personne soignée en rémission en lui fournissant au besoin des prothèses capillaires adaptées.

Hommes, femmes et enfants, victimes de chute de cheveux lors de traitements médicaux lourds ou d’accidents de la vie, ont pu bénéficier de ses services.

Aimé Dinguy’s N.