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Par Daniel Anikpo, mégaéconomiste, ancien ministre

Dans la précédente chronique, nous présentions l’ancien monde économique de stabilité monétaire et financière imparfaite et son cortège de malheurs que sont le sous-développement perpétuel, le chômage massif, la pauvreté généralisée, la sous-alimentation, la malnutrition et la mort.  Cet ancien monde  de la stabilité monétaire et financière imparfaite va s’effondrer bientôt.

Le nouveau monde qui arrive aura pour valeurs-clés, la rigueur, la nouvelle monnaie la Nubie et l’industrialisation. La rigueur s’impose à nous parce que nous sommes l’Inventeur de la Méga économie. Ce que la Méga économie  enseigne au monde, nous sommes obligés de l’appliquer à nous même et à notre économie, pour le bonheur de nos populations ivoiriennes. Cette rigueur qui a manqué hier, est nécessaire pour la gestion de la nouvelle monnaie et l’industrialisation, mais aussi pour lutter véritablement contre la corruption. La nouvelle monnaie, la NUBIE nous ouvrira les portes de la vraie politique monétaire et de crédit bancaire contrairement à la politique prudentielle de crédit de la BCEAO qui refusait le crédit à nos PME sous le prétexte d’inflation et de leur mauvaise organisation. L’industrialisation qui nous a été refusée aussi par l’ancien monde à stabilité imparfaite nous empêchait de réaliser l’épargne nationale suffisante pour prendre l’initiative d’industrialiser et de fabriquer des biens d’équipement, des machines et des appareils de production, sur place, made in Côte d’ivoire . En adoptant ce nouveau monde qu’engendrent ces trois valeurs-ajoutées nationales, absentes dans notre économie ancienne, à savoir, la rigueur, la nouvelle monnaie souveraine LA NUBIE et l’industrialisation, nous annonçons l’effondrement de l’ancien monde. L’architecture du nouveau monde économique de stabilité monétaire et financière parfaite comprendra de nouveaux instruments de gestion.

Le nouveau monde, comme annoncé plus haut, sera un monde de stabilité monétaire et financière parfaite. Son modèle de développement, sera la Méga économie.  Le chef de file sera les Ecoles de développement. La priorité de l’économie nationale sera l’industrialisation, la création de la richesse nationale, la prospérité et le plein-emploi. Les principaux instruments de gestion utilisés seront, prioritairement au nombre de quatre. La Loi de la création monétaire que nous n’avons pas été autorisés d’appliquer à notre profit, à cause de notre engagement dans les zones Franc CFA, sera appliquée avec une rigueur implacable.  Ensuite, nous avons la règle de la double égalité et stabilité quantitative et qualitative de l’épargne, de l’investissement et de l’autofinancement (S= I= I_a ). Nous innoverons avec le financement participatif ou l’autofinancement des investissements qui garantit la stabilité monétaire et financière parfaite et enfin, les revenus nationaux glocaux.

Ces valeurs-ajoutées nationales nouvelles et ces instruments de gestion, constituent des ruptures radicales par rapport au passé. Nous présentons dans cette chronique celle qui constitue la plus grande rupture, l’industrialisation glocale endogène. Une première en Côte d’Ivoire et en Afrique. Jusqu’alors, nous étions victimes de la politique de l’industrialisation interdite alors que nos populations aspiraient profondément au développement, au progrès et au bien-être. Malgré cette volonté du peuple ivoirien, notre pays est resté toujours sous-développé après soixante années d’indépendance. Alors qu’un pays comme la Corée du Sud n’a mis que dix neuf années pour devenir un Nouveau Pays Industrialisé, NPI. En effet, l’industrialisation est la seule et unique voie qui permet à un pays sous-développé de se développer et de prospérer, de génération en génération. Il n’y a pas de solution B, alternative au sous-sous-développement. Cela est vérifié par le fait que tous les Pays développés, sont passés par la voie de l’industrialisation. La nouvelle donne de l’industrialisation glocale endogène est le chemin le plus rapide pour faire de la Côte d’Ivoire, un Nouveau Pays industrialisé, exemplaire pour l’Afrique. Nous avons la chance d’avoir le Programme d’Industrialisation glocale endogène de la Côte d’Ivoire, LE PIGE-CI, en chantier, dans notre pays. On ne se bat pas au chevet d’une mère malade. Ce que nous demandons aux Ivoiriens divisés dans les clans politiques artificiels et sectaires, à savoir, les Pro-Alassane, les Pro-Bédié, le Pro-Gbagbo et les Pro-Soro, les Pro-Affi, et les autres Pro, PRo, ainsi qu’ aux autres partis politiques et à l’ensemble des Citoyens de ce pays, c’est d’enterrer leurs haches de guerre, de se rassembler, au-delà de leurs étiquettes politiques respectives, et de faire l’union sacrée autour du Programme d’industrialisation glocale endogène de la Côte d’Ivoire, LE PIGE-CI.  Puisque la volonté du peuple ivoirien est le développement et que l’industrialisation est la seule voie pour y parvenir, ce programme d’industrialisation  est de fait, notre cause nationale commune, l’intérêt général des Ivoiriens et le futur lien national de tous les Ivoiriens qui aspirent au développement, au progrès, au bien-être, au bonheur, à la réconciliation, à la sécurité et à la paix. Il est l’avenir et le devenir de la Côte d’Ivoire. Nous souhaitons que cessent désormais, les divisions et les querelles stériles qui font reculer notre pays. La souffrance des populations est telle que nous sommes en droit de penser que pour la première fois, les Ivoiriens rassemblés, travailleront ensemble autour de ce programme d’industrialisation glocale (locale et globale) et endogène de la Côte d’Ivoire, LE PIGE-CI et parleront d’une même voix, le même langage du développement, du progrès et du bien-être de leurs compatriotes.

 << Tous les Pro-Industrialisation de la Côte d’Ivoire, unissons-nous>>.

Prochaine chronique : la monnaie précède le développement.