Korhogo : Le meurtrier de la jeune Okon Loveth, poignardée près du Cafop, mis aux arrêts
Dans la nuit paisible du 2 juillet 2024, l’horreur s’est abattue sur Korhogo, laissant la communauté sous le choc d’une découverte macabre : le corps sans vie d’Okon Loveth, une jeune Nigériane de 20 ans. Le corps sans vie de cette jeune dame, a été retrouvée non loin du Centres d’animation et de formation pédagogique (Cafop) de Korhogo. Selon la direction générale de la police nationale (Dgpn), la poitrine d’Okon Loveth portait des blessures profondes, infligées par une arme tranchante, laissant présager un crime brutal.
Ce drame a profondément bouleversé la ville de Korhogo où une enquête a été immédiatement déclenchée par la police criminelle avec l’appui de la Brigade de recherche et d’intervention (Bri) de la localité. Les semaines ont passé et les habitants, anxieux, attendaient avec impatience des réponses.
Les éléments de la Bri ont sillonné toute la région, retraçant les dernières heures de la jeune femme et analysant les moindres indices. Après des semaines de recherches intensives, les efforts des enquêteurs ont finalement porté leurs fruits dans la nuit du 21 au 22 octobre 2024, lorsque K.D., un Ivoirien de 32 ans, a été interpellé.
Lors de son interrogatoire, K.D. a avoué son crime sans détour, son récit des événements faisant froid dans le dos. Chaque mot, s’échappant de ses lèvres avec une désinvolture glaçante, témoignait de l’horreur de la situation.
Ce soir-là, aux environs de 21 heures, il avait rencontré Okon Loveth avec l’intention de partager un moment intime, moyennant un paiement convenu. Mais au fur et à mesure qu’ils avançaient, un malaise s’est installé comme une ombre s’étirant sur le bitume. Pour des raisons qui demeurent floues, l’ambiance feutrée s’est transformée en un cauchemar. K.D., emporté par une frénésie, a tenté de l’agresser pour lui soutirer son argent.
Dans un ultime élan de désespoir, la jeune femme a tenté de se défendre, ses cris se mêlant à la nuit, résonnant comme un dernier appel à l’aide. Mais son agresseur, pris par une rage sourde, a sorti un poignard. Un geste brutal et précis, scellant tragiquement son destin. K.D. venait de sceller également son propre sort dans le sang de celle qu’il avait un instant, prétendu chérir.
Les enquêteurs ont approfondi les recherches et, lors d’une perquisition au domicile de K.D., ont découvert l’arme du crime. Cette découverte macabre et les confessions du meurtrier présumé marquent la fin de plusieurs mois de travail intense et d’investigations minutieuses de la Bri Korhogo. Ce crime tragique a ébranlé la ville et laisse famille, amis et connaissance de la défunte endeuillés et profondément marqués.
A.C.