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Simple meurtre ou crime rituel ? C'est la question que l'on se pose, à la suite de la mort de deux petites cousines à Grand-Bassam au village de modeste.

C’en est déjà fini de la vie sur terre pour Prunelle Brou Miesan, 9 ans et Déborah N’dri, 10 ans. Les deux élèves en classe respectivement de Ce2 et Cm2, ont été retrouvées mortes au bord de l’eau, les yeux grandement ouverts, le samedi 29 juin 2024, à Grand-Bassam non loin du village de modeste. De fait, informent nos sources, Prunelle Brou est en vacances scolaires, à Bassam, chez son oncle. Là-bas, elle fait la connaissance de sa cousine Déborah N’dri.

Les deux mômes s’entendent vite et parfaitement. Elles deviennent inséparables. Leur complicité peut même faire pâlir de jalousie. Dans le cocon familial, on les voit pratiquement tous les jours ensemble, à la grande joie de leurs parents. Des ascendants qui espèrent par ailleurs, que Dieu réserve un bien meilleur avenir et une longue entente entre ces cousines. Chose rarissime, aujourd’hui dans nos familles.  Malheureusement, cela n'est pas écrit dans ce que le destin prévoit pour les deux bouts de chou.  

De fait, le jeudi 27 juin 2024, peu après 15 heures, Déborah et Prunelle décident d’aller s’acheter de la friandise à la boutique du quartier. Jusqu’à 17 heures point de silhouettes des deux mômes. Les recherches en vue de les retrouver, sont sans succès. Complètement déboussolés, les parents saisissent la brigade de gendarmerie. Les agents de la maréchaussée, qui ne restent pas insensibles au cas de ces deux enfants portées disparues, rentrent dans leur réseau.  

Deux jours plus tard, un coup de fil parvient au poste de gendarmerie indiquant la présence de deux corps sans vie précisément en bordure d'un cours d'eau à Modeste. C'est dans les encablures de leur lieu d’habitation. Les forces de l’ordre s'y déportent immédiatement et font effectivement la découverte macabre. La description physique correspondant aux enfants disparues, les agents des forces de l'ordre alertent aussitôt les parents. Ces derniers foncent sur place. Et c'est avec une terrible désolation, qu'ils se rendent compte que les deux corps sans vie, couchés sur le dos sous leurs yeux, sont bel et bien ceux de Prunelle et Déborah.

Leurs langues sorties avec les yeux grandement ouverts comme si elles avaient été privées de respiration jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le constat terminé, les policiers font enlever les corps par les services des pompes funèbres, qui les transfèrent à la morgue.

Une enquête a été ordonnée par le procureur de la République pour découvrir la vérité. D'abord sur les circonstances de la disparition de l'écolier. Et ensuite, sur celles de leur mort. En attendant, les commentaires s’enchaînent, avec notamment la thèse probable d'un crime rituel.

Y.C.