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Le ministère des Ressources animales et halieutiques en collaboration
avec l’organisation des Nation Unies pour l’alimentation et
l’agriculture(FAO), organise les 9 et 10 décembre 2015, un atelier de
formation, sensibilisation  des acteurs de la filière et de validation
des esquisses des dispositions normatives et réglementaires liées aux
pertes post-capture à l’Hôtel Belle Côte à Abidjan.

Ce mardi, le ministre de tutelle, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé à l’ouverture des travaux de cette formation. L’objectif  étant de
contribuer à l’amélioration du cadre juridique d’intervention des
acteurs et à un accès des populations aux produits halieutiques de
qualité.

 

Il projette à terme, un dispositif de prévention et de réduction des pertes post-captures en Côte d’Ivoire en vue d’une lutte efficace à tous les stades de la chaine de valeur des produits halieutiques. Le Ministre Adjoumani a indiqué qu’outre la surcapacité, la pêche illicite non déclarée et non réglementée(INN), la question des pertes après capture représente un véritable défi de la pêche
artisanale.

 

Ces pertes selon lui traduisent un véritable gap pour des millions d’êtres que sont les pêcheurs, les transformateurs et les commerçants, directement  impliqués ainsi que les emplois connexes, qui dépendent de la pêche pour leurs moyens d’existence, gap en termes de revenus.

 

Le ministre Adjoumani a également souligné que ces pertes post capture demeurent un scandale et un fait inacceptable dans un contexte de demande en aliment sans cesse croissante. « Aussi, une préoccupation de taille car elles traduisent un gaspillage d’intrants tels l’énergie et l’eau pour générer des produits dont personne ne profite en fin de compte », a-t-il fait savoir.

 

Quant à Germain Dasylva, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, il a expliqué que cet atelier intervient à une étape décisive de la mise en œuvre du projet qui vise à réduire substantiellement les pertes après capture des produits halieutiques avec notamment la construction des plateformes de traitement du poisson avec les fours améliorés(FTT). Et qu’il «était prévu de préparer des dispositions normatives et réglementaires liées aux pertes après captures des produits halieutiques.

 

Pour lui, les produits halieutiques à mettre sur le marché doivent obéir à un certain nombre de normes et critères pour être consommables sans risques de maladies et aux normes internationales d’exportation.

Aimé Aka