Destination Côte d’Ivoire : Cissé Bacongo dévoile la baie du Banco à la Guinée
En marge de la 17ᵉ édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), une délégation officielle guinéenne, pays invité d’honneur cette année, a effectué, vendredi 18 avril, une visite guidée de la baie du Banco, joyau naturel en pleine renaissance. Conduite par Moussa Moïse Sylla, ministre guinéen de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, aux côtés de Kaba Aminata, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, la délégation a pu mesurer l’ampleur des transformations entreprises sur ce site emblématique d’Abidjan.
Cette initiative, portée par le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Dr Cissé Ibrahima Bacongo, s’inscrit dans une volonté affirmée de « présenter au monde ce que la Côte d’Ivoire est devenue sous la houlette du président Alassane Ouattara ». Le Femua, qui rassemble chaque année près de 50 000 festivaliers, constitue ainsi une vitrine de choix pour valoriser le potentiel culturel et touristique du pays. Une vision partagée par le commissaire général du festival, Traoré Salif, alias Asalfo.
« Cette visite visait non seulement à promouvoir la destination Côte d’Ivoire à travers ses monuments et sites emblématiques, mais aussi à encourager le travail du ministre-gouverneur, qui redonne vie à un site que beaucoup croyaient perdu. Nous avons tous connu le Banco d’autrefois », a-t-il déclaré. Longtemps laissée à l’abandon, la baie du Banco renaît aujourd’hui grâce à un projet ambitieux.
Les visiteurs ont pu y découvrir un marché de fruits et légumes pouvant accueillir jusqu’à 600 commerçants, des lacs artificiels agrémentés de jets d’eau, ainsi qu’un complexe écotouristique. Autant d’aménagements qui témoignent d’une volonté assumée de faire de ce site un pôle d’attraction majeur. Au nom de la délégation, la ministre Kaba Aminata s’est réjouie de cette découverte et a souligné l’importance de la culture comme levier de rapprochement entre les peuples. « La culture rapproche les États et les peuples. A travers elle, on peut non seulement éduquer, sensibiliser et transmettre des messages, mais aussi créer un pont entre le passé, le présent et le futur », a-t-elle affirmé.
Elle a également salué le potentiel touristique du lieu, le qualifiant de « véritablement magnifique, propice à l’écotourisme ».
A.K.
Source Dircom DAA