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Après l’ouverture du procès, le 21 janvier, des assassins de l’ex-général putschiste Robert Gueï, le tribunal militaire d’Abidjan, présidé par le colonel Ange Kessy, va exhumer le dossier des soixante gendarmes tués le 6 octobre 2002 à Bouaké, fief du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) dirigé à l’époque par Guillaume Soro.

Le parquet militaire a commencé de rassembler les pièces encore disponibles en vue de l’ouverture d’une enquête et, le cas échéant, d’un procès. « C’est sûr que les crimes odieux commis pendant les crises de 2002-2007 puis de 2011 ne devront pas rester impunis », estime un proche du chef de l’État. Au moment des faits, Bouaké était contrôlé par les lieutenants-colonels Chérif Ousmane, actuel commandant en second du Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR), et Issiaka Ouattara, alias Wattao, commandant en second de la Garde républicaine.

JA