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Après la dernière décision de la cour de justice de Londres, la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d'Ivoire (CNVDT), est montée au créneau le week end  pour  rassurer ses membres que cette procédure n’a rien avoir avec la  leur et que leur interlocuteur est Trafigura. En effet, selon le président  de la CNVDT-CI Claude Gohourou les  choses vont s’accélérer  dans les jours à venir. Dans un communiqué dont nous avons eu copie, il informe la population abidjanaise victime de déchets toxiques de la phase opérationnelle des avancées suite aux mesures arrêtées à Genève le 22 mai dernier. Il s’agit de l’identification des 220 000 victimes retenues et  les dispositions pratiques de la banque chargée du processus. Fort de ce pre-accord satisfaisant, Claude Gohourou président de la CNVDT annonce son retour effectivement à Abidjan à la fin juin avec les avocats français et Suisse pour donner les informations en exclusivité aux victimes. Et ce, après un long séjour en Europe.  En prélude à l'arrivée des avocats français, il est mis à disposition des cartes de paiement sécurisé (CPS). Cette opération se déroulera à partir du 21 juin 2016 au nouveau siège flambant neuf et équipé  à Angré, où il aura un guichet unique. La délégation des avocats conduite par Claude Gohourou aura un calendrier chargé au menu. Il y aura une tournée, des rencontres avec les victimes et audiences avec les autorités afin de faciliter la mise en œuvre des mesures de prise en charge des victimes concernées. Après l’assemblée générale de la CNVDT, plus de 50 mille personnes sont attendues à l'aéroport pour réserver un accueil chaleureux à Claude Gohourou et ses avocats.  « Une fois à Abidjan nous clarifierons beaucoup de points sur les procès en cours en Europe », a-t-il précisé. Gohourou a fait des précisions sur la décision de Londres en indiquant que cette  décision ne concerne que 4700 victimes dont la procédure a été déclarée recevable. « Sinon il y a pas de condamnation de paiement. La CNVDT travail à la prise en compte de l'ensemble des populations non prise en compte depuis 2006 », a-t-il conclu.

A.A.