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Depuis des mois, un conflit foncier envenime les relations entre des commerçants installés sur la rue Nangoui Abrogoua, juste devant la mairie d’Adjamé et des propriétaires terriers, ainsi qu’un commerçant libanais. « Nous dénonçons cette énième opération de déguerpissement qui s’est déroulée à une période de Ramadan où nous nous sommes approvisionnés des centaines de milliers de francs de marchandises. C’est une période favorable pour nous et malgré toutes les actions menées pour une conciliation, l’opération a été menée et nos marchandises sont stockées dans nos maisons ». Ces mots et cris de cœurs sont d’Aboubacar Samaké, délégué des commerçants déguerpis de cet endroit tant convoité par, selon les victimes, un puissant opérateur économique. D’après Samaké, depuis octobre 2016, ces camarades commerçants et lui, installés devant la mairie et des populations d’Adjamé-village ne sont pas en de bons termes. Les deux parties sont dans une posture d’affrontement. En effet, ce sont des personnes déguerpies, ne sachant où aller et à quel saint se vouer, que nous avons rencontrées, samedi dernier, sur le site en construction d’une dizaine de magasins. Pour être mis à la fin des travaux en location. Les déguerpis, d’après leur délégué, ne comptent pas laisser le projet d’exploitation de l’espace litigieux se poursuivre, si les motivations véritables de leur déguerpissement ne leur sont pas données. Car, d’après le témoignage de Bakary Dosso, jeune commerçant déguerpi, par « des ouïes-dires, certains de nos camarades auraient appris que cet espace est réclamé depuis longtemps par un métisse Ivoiro-libanais qui, avec de gros moyens, a réussi à corrompre et à s’accaparer l’endroit, et imposer son droit de véto afin de construire ses magasins pour location ». Une situation cocasse matérialisée par une mise en demeure signée alors par Youkou Djèkè, chef d’antenne d’Adjamé du ministère de la Construction et de l’Urbanisme le 14 juin 2016 avec ampliation à la brigade d’investigation et de contrôle urbain, au district de police d’Adjamé et à la mairie de cette commune. Cette mise en demeure à l’attention des commerçants et occupants informe ces derniers qu’à la demande de la chefferie d’Adjamé-village, ils sont sommés de quitter les lieux dès réception de la présente mise en demeure de déguerpissement à compter de la date de signature. Mais contre toute attente, la mise en demeure remise au délégué des commerçants et l’opération de déguerpissement commença. « C’est un scandale, j’occupe ces locaux avec mes camarades commerçants depuis 40 ans et pour certains depuis 1974… Aujourd’hui on vient nous déguerpir manu militari sans sommation, ni négociation. Les travaux ont commencé dès que nous avons reçu la mise en demeure. Ne sommes-nous pas dans un pays de droit? On nous dit que c’est le ministère de la Construction et de l’Urbanisme que nous devions voir. Est-ce ce ministère qui attribue maintenant les magasins aux commerçants? », a déploré le délégué Aboubacar Samaké. Pour éclairer les lanternes, nous nous sommes approchés du service communication de la mairie d’Adjamé. Et il nous a été notifié que la mairie n’est pas concernée dans cette opération. Pour rappel, le 9 juin dernier, le chef d’Adjamé-village et son adjoint, Sévérin Diombakoi, ont a adressé un courrier au chef d’Antenne du ministère de la Construction et de l’Urbanisme d’Adjamé, pour une assistance. Cela, pour un déguerpissement de ces commerçants afin de permettre à ce village d’entreprendre sur le site, la construction de magasins pour son développement. Qui est bourreau ou victime? En tout cas selon les commerçants, l’équipe du chef Aké d’Adjamé-village a fait savoir aux commerçants que certaines populations du village dont le site est l’héritage entendent l’exploiter. En retour, les marchands de l’endroit insistent et persistent en demandant les papiers afférents du terrain. Entre temps, des murs des magasins sont sortis de terre depuis la remise de mise en demeure aux marchands. « Comment expliquer que la mairie ne soit pas au courant, elle qui détient un arsenal juridique au niveau de la municipalité, qu’autre structure pour la réalisation d’une telle opération confiée à des membres d’une communauté villageoise pour son exécution? Nous plaidons auprès des autorités compétentes pour qu’elles nous apportent leur assistance, on n’a des familles à nourrir en ces temps de Ramadan. Au secours Président Ouattara », a lancé dame Mariam Sidibé, commerçante déguerpis.                             

A.C.

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