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Le nord de la Côte d’Ivoire est connu pour son climat qui favorise diverses cultures. Le coton, l’anacarde, le sorgho, le maïs et surtout la mangue sont autant de cultures pour lesquelles les terres du nord sont propices. La mangue reste ainsi l’une des principales sources de revenus de centaines familles durant la campagne qui s’étend sur trois à quatre mois. Au cours de toute cette période, chacun tire son épingle du jeu. Korhogo est un pôle très important pour la mangue en Côte d’Ivoire vu que la grande partie des usines qui traitent les mangues s’y trouvent.

Seulement, la campagne de cette année est l’une des moins reluisantes. En clair, les vergers n’ont pas donné les résultats escomptés pour la campagne de cette année. Les usines qui, lors des années précédentes, tournaient à plein régime sont quelques fois vides après quelques heures de traitement des mangues qu’elles reçoivent par jour. Les pisteurs eux-mêmes peinent à remplir leurs différents camions. Selon un responsable d’usine, Coulibaly Seydou, joint par téléphone, « cette situation est due au manque de pluie. Quand il ne pleut pas normalement, les plantes peinent à s’adapter et donc produisent moins. Cela a un impact sur notre programme et nos objectifs ».

Les mangues produites par les vergers ivoiriens s’exportent chaque année à travers le monde. Mais cette année, les mangues appelées « avions » se font rares et empiètent sur le rendement financier des usines.

Les opérateurs sont unanimes pour dire que la campagne de cette année est très problématique et atypique. Même celle de l’an dernier influencée par la Covid-19 s’est mieux déroulée que celle de cette année. Espérons pour les familles qui dépendent de ce secteur que cette situation ne sera qu’un mauvais souvenir.

 

Oscar K