Coupe du monde 2018 / les Diables rouges sans pitié pour la Tunisie
Séduisante, à l'image de Lukaku et Hazard (doublés), la Belgique n'a fait qu'une bouchée de la Tunisie (5-2) et valide sa place en 8e de finale.
Placée parmi les outsiders avant le début de la compétition, la Belgique a certainement pris du galon dans l'esprit collectif ce samedi. Après leur victoire appliquée face au modeste Panama, les Diables rouges ont laissé entrevoir une sérieuse montée en régime après leur victoire sur la Tunisie (5-2). Un succès qui leur permet de valider leur ticket pour les 8e de finale.
Avec la France, elle est pour l'instant la seule nation à compter 6 points en deux matches. Mais l'impression laissée dans les intentions de jeu contraste nettement avec les Bleus. Tournée vers l'attaque, rapide dans son exécution, efficace et virevoltante devant, elle a profité d'un calendrier favorable pour marquer les esprits, quelques jours avant de défier l'Angleterre pour un premier gros test et une probable finale pour la première place du groupe.
Sans tergiverser, l'équipe de Roberto Martinez, disposée dans le même 3-4-3 que face au Panama, n'a pas laissé le temps à son adversaire de croire en ses chances. Après un gros quart d'heure, elle menait 2-0, laissant la perspective d'une correction à une équipe dépassée en défense. Hazard a obtenu puis transformé un penalty (1-0, 7e) avant que Lukaku ne vienne conclure une attaque rapide emmenée par Mertens (2-0, 16e).
Une attaque séduisante
Le mérite des Tunisiens fut de continuer à jouer leurs chances à fond, avec leurs moyens et surtout plus d'audace que face à l'Angleterre. Mais la réduction de l'écart presque immédiate de Bronn, d'une tête sur un coup-franc de Khazri (2-1, 18e) n'a pas suffi pour faire naître un réel espoir. D'autant plus que deux joueurs, Bronn et Ben Youssef, sont venus garnir un peu plus l'infirmerie.
Trop supérieure, la Belgique a continué à se délecter des espaces disponibles. Lukaku s'est offert son 4e but personnel du tournoi, le 17e sur les 11 derniers matches, en profitant au passage pour devenir le meilleur buteur de l'histoire de sa sélection (7 buts, devant Jan Ceulemans), après un service de Meunier (3-1, 45e). Hazard y est lui-aussi allé de son doublé dans ce match, au terme d'une action alliant vitesse et finesse (4-1, 51e). Suffisant pour que Roberto Martinez préserve ses forces vives, se payant le luxe de faire souffler ses deux buteurs du jour avant même la 70e minute.
Et les entrants, Batshuayi en tête n'ont pas manqué de rappeler qu'ils pourraient eux-aussi prétendre à une place dans ce onze. Après avoir manqué trois occasions très nettes (76e, 80e et 81e), l'ancien attaquant de l'OM a apporté sa pierre à l'édifice (5-1, 90e). Dur à avaler pour les Aigles de Carthage, pour qui la réduction de l'écart de Khazri (5-2, 90e) ne changera rien à leur destin dans ce Mondial 2018. Sans avoir pu tenir tête aux deux ogres de ce groupe, ils quittent à leur tour la compétition, comme le Maroc et l'Egypte avant eux.
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