Côte d’Ivoire / Une politique de migration de mains-d’œuvre sensible au genre en cours de validation par l’Oit
Dans le cadre de la recherche d’une politique nationale de migration de mains-d’œuvre fondée sur les droits et sensible au genre, l’Organisation internationale du travail (Oit) a initié avec ses partenaires, un atelier de renforcement des capacités des parties prenantes sur l’élaboration, la cohérence et la mise en œuvre programmée, d’outils institutionnels de travail.
Cette rencontre qui se tient pendant 3 jours, du mercredi 7 au vendredi 9 décembre 2022, au Plateau, vise à outiller les parties prenantes nationales pour leur faciliter une participation active à la formulation et à la mise en œuvre efficaces de la politique nationale de migration de main-d’œuvre.
Pour l’Oit, cette formation devrait permettre aux acteurs de s’approprier les étapes et le processus de formulation d’une politique de migration de la main d’œuvre sur la base du manuel de l’Oit. C’est-à-dire le ‘’Guide pratique pour la conception de politiques de migration de main-d’œuvre’’.
Frédéric Lapeyre, directeur du bureau pays de l’Oit a souligné qu’il s’agit d’assurer une meilleure gouvernance de la migration de main-d’œuvre, et favoriser le respect des principes du travail décent dans les secteurs de l’agriculture et du travail domestique. Ce qui constitue un moyen de subsistance à travers l’acquisition de nouvelles connaissances, de compétences et des services de soutien.
Pour Ebenezer Agoh, inspecteur général du travail, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, cette politique nationale de migration de main-d’œuvre, est un outil opérationnel pour le gouvernement qui permettra de lutter contre la migration de la main-d’œuvre irrégulière.
« A terme, l’Etat ivoirien disposera d’un outil opérationnel, d’un cadre logique efficace et pertinent requis pour aborder divers aspects de la gouvernance de la migration de la main-d’œuvre. Notamment les cadres politiques, règlementaires et institutionnels, l’analyse du marché, les mesures pour lutter contre la migration de la main-d’œuvre irrégulière et la protection des droits des travailleurs migrants », a-t-il indiqué.
Au nom des travailleurs et de la Plateforme des centrales syndicales sur la migration-Côte d’Ivoire (Pcsm-ci), Arsène Brou, a rappelé qu’il s’agit d’un sujet majeur pour les organisations professionnelles et les réformes institutionnelles entrevues depuis 2010, par les institutions nationales.
A.C.