Côte d’Ivoire / Une délégation de l’OIT satisfaite des travaux pour la transition vers l’économie formelle
Une délégation européenne de l’Organisation internationale du travail (Oit) composée de la Belgique, la Suède, le Danemark, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Suisse, a séjourné pendant deux jours, sur les bords de la lagune Ebrié (Abidjan), les mardi 4 et mercredi 5 octobre 2022. Il s’agit pour cette organisation de s’imprégner de l’avancée des travaux engagés par le Comité intersyndical pour la transition vers l’économie formelle (Citef-ci), à travers une coopérative dénommée ‘’Comovima’’, dans le cadre de la transformation du secteur informel et formel, via l’autonomisation de la femme syndicaliste. Une grande première selon les initiateurs et bénéficiaires. Dans la convivialité, cette rencontre qui s’est tenue au groupe scolaire Sainte Bernadette de Marcory, a permis aux deux parties de se réjouir du bilan positif à mi-parcours. Comme ses camarades syndiqués et bénéficiaires de ce projet, Marceline Adopo épouse Douai, coordinatrice du Citef-ci, venue de Tunis, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’Oit qui a décidé d’accompagner cette coopérative de syndicalistes du privé et du travailleur indépendant. Elle a saisi l’opportunité pour faire le point de leurs activités soutenues par ces bailleurs de fonds.
« Avant, le travailleur indépendant n’avait pas de sécurité sociale, aujourd’hui c’est chose faite. Le projet nous a beaucoup apporté car il y a eu un changement dans nos vies professionnelles avec l’acquisition de certaines connaissances que des formateurs choisis de l’Oit nous ont inculquées », s’est réjoui la coordinatrice du Citef-ci. Au nom de cette délégation, Dr Alexia Herwing, de la direction générale de coopération au développement et aide humanitaire du ministère des Affaires étrangères, commerce extérieur et coopération au développement de la Belgique, a salué les efforts consentis par les deux parties.
Elle dit être venue au nom de sa ministre, s’enquérir de la situation des travailleurs et travailleuses de l’informel, formés grâce à leur financement. Un projet qui leur tient à cœur dans le cadre de la politique belge de promotion du travail décent. Le directeur pays du Bureau international du travail (Bit), Frédéric Lapeyre, a également salué cette initiative de portée socioprofessionnelle.
« Nous voulons aider à améliorer vos conditions de travail et de vie. Le combat continue pour améliorer votre protection sociale, c’est ça le Bit », a déclaré Frédéric Lapeyre. En ce qui concerne la protection sociale, les deux parties ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice de la Couverture maladie universelle (Cmu) et de la Caisse nationale de prévalence sociale (Cnps) pour leur bon fonctionnement au profit des Ivoiriens.
A.C.