Côte d’Ivoire / Transport : Un ex-conseiller du ministre de la Fonction publique dénonce une lourdeur administrative
La lenteur constatée dans des autorisations de ‘’frappe à froid des plaques-constructeurs des véhicules automobiles’’, pose de nombreux désagréments aux usagers. C’est le cas de Yao Bi Iridié, économiste, ex-conseiller technique du ministre de la Fonction publique et ex 1er Vice-président du Conseil général de Sinfra qui, dans une déclaration en réaction à la sortie du ministre des Transports, Amadou Koné, le 10 février 2022 sur la question, dont nous avons reçu copie, déplore une lenteur dans la délivrance desdites autorisations.
« Dans mon cas, le numéro de châssis est authentique. Il s’agit de la ‘’plaque constructeur’’ qui a le même numéro de série que le châssis. Si depuis 4 ans j’obtiens la visite technique, cela veut dire simplement que la ‘’plaque constructeur’’ a toujours été conforme au châssis. Je ne suis pas à ma première visite et je n’ai pas de problème d’immatriculation, ni de dédouanement. Les cas évoqués lors de la conférence de presse du ministre sont des cas de fraude. Pas de confusion à faire avec les faussaires dès lors que les experts n’ont pas mentionné d’autres anomalies. Mon véhicule n’a pas été déclaré faux lors de l’expertise du 11 août 21 », a décrié Yaobi Iridié rappelant qu’il n’est pas dans ces cas litigieux. Ce pourquoi, il a souhaité que le ministre des Transports fasse la part des choses pour avancer au risque de pénaliser certains citoyens honnêtes.
Il a aussi soutenu que la ‘’plaque constructeur’’ n’est pas détériorée mais absente (perdue), telle que indiquée par le document de la Société ivoirienne de contrôles techniques automobiles et industriels (Sicta).
« Lorsqu’on perd sa carte d’identité régulièrement établie par les services compétents, on n’est pas un fraudeur. L’autorisation de frappe à froid, c’est comme faire un duplicata dans ce cas. Je fais partie des d’honnêtes citoyens dont les véhicules depuis plusieurs années, passent régulièrement avec succès, des visites techniques. La centralisation de tous ces cas litigieux entre sa seule main pénalise d’honnêtes citoyens », a-t-il insisté.
A.C. et sercom