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A 8 mois de la présidentielle, Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi), demande à Laurent Gbagbo du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-ci) de faire des pieds et des mains pour empêcher une autre candidature de Ouattara en 2025.

Le président du Front populaire ivoirien a reçu les vœux de nouvel an des militants de son parti, le samedi 1er février 2025, en sa résidence de Cocody-Mbadon. A cette occasion, l’ancien Premier ministre a lancé un appel à l’union de l’opposition. Dans son discours, il a interpellé particulièrement Laurent Gbagbo, lui rappelant sa « responsabilité historique » pour favoriser un rassemblement capable de porter l’alternance en octobre 2025.

« L’histoire appelle tous les leaders de l’opposition à une forme de dépassement. Nos ambitions individuelles doivent être à la hauteur de ce moment d’alternance. Ensemble, nous devons imposer au régime du Rhdp le dialogue politique, la réconciliation nationale, des élections libres et transparentes. Ce message s’adresse à chacun des leaders de l’opposition et en premier au Président Laurent Gbagbo. Parce qu’il est le plus ancien dans le grade le plus élevé, il a une responsabilité particulière pour favoriser ce rassemblement de l’opposition. Hier feu le Président Henri Konan Bédié l’a fait contre le troisième mandat illégal d’Alassane Ouattara.

A la suite de ‘’l’appel de Bonoua’’ le Président Laurent Gbagbo doit maintenant œuvrer au rassemblement de toute l’opposition autour de l’essentiel : créer les conditions d’élections inclusives, libres, transparentes et pacifiques afin de rendre possible l’alternance politique en octobre 2025, fonder le Rassemblement pour une alternance pacifique, inclusive et démocratique (Rapid), pour un changement rapide », a fait savoir l’ancien porte-parole du Conseil national de transition (Cnt).

Le président du Fpi n’a pas oublié de s’adresser aux Ivoiriens, les exhortant à ne pas rester passifs face aux enjeux de 2025. « Eux aussi doivent assumer leur part de combat, ne pas demeurer inactifs devant le risque de confiscation de leur droit à l’alternance », a-t-il martelé. Selon lui, les citoyens doivent être des « acteurs engagés » et non de simples « spectateurs désabusés ». 

Y.C.