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Son Excellence Monseigneur Mauricio Rueda Beltz, nonce apostolique en Côte d'Ivoire et archevêque titulaire de Cingoli est de retour dans l'archidiocèse de Gagnoa pour la célébration de la messe chrismale en la Cathédrale Sainte Anne. Messe qu'il a présidée, le mardi 14 avril 2025 à 9 heures 30 minutes, chantée par les étudiants du cycle de théologie du Grand séminaire Notre-Dame de Guessihio (centre-ouest) situé à 5 km de la ville de Gagnoa.

Au cours de la célébration, Monseigneur Mauricio Rueda Beltz a béni les huiles saintes. Il s'agit de l'huile des malades qui manifeste la compassion de l'église aux malades, l'huile des catéchumènes qui donne la force du saint esprit à ceux qui vont être baptisés pour lutter contre l'esprit du mal et le saint chrême qui est réservé à l'administration des sacrements notamment le Baptême, la confirmation, la consécration des candidats à l'ordre presbytéral et épiscopal y compris les autels etc.

Cette cérémonie implique nécessairement le renouvellement de l'engagement des ministres ordonnés pour la perpétuité de l'exercice du ministère sacerdotal.

C'est pour la troisième fois que le représentant du Pape François est accueilli dans cette église particulière dans la liesse populaire par le presbyterium, les fidèles laïcs et de nombreux élèves de l'enseignement catholique venus manifester leur gratitude au Pape François, pour tant de gratifications accordées à l'Archidiocèse.

La nouvelle avait été donnée le mardi 8 avril 2025 par Monseigneur Jean Jacques Koffi oi Koffi en qualité d'administrateur apostolique de l'Archidiocèse lors de sa nomination par le Pape François d'être désormais Archevêque métropolitain. Dans son adresse à l'assemblée, Monseigneur Mauricio Rueda Beltz a signifié « qu'il y a trois réalités qu'il faut contempler : la fidélité, la communion et l'espérance. En effet, la fidélité est la première réalité principale de toute vocation chrétienne. La première concerne les personnes consacrées et les ministres de l'autel qui doivent être fidèles à leur vocation », selon Benoît XVI. Elle implique la loyauté à notre propre vocation et la promesse faite au jour de notre ordination pour le salut du genre humain, de nous unir au souverain prêtre Jésus Christ qui est l'alpha et l'oméga. La deuxième réalité est la communion qui consolide la fraternité sacerdotale. Elle suppose avant tout l'attachement de tout chrétien à la personne du Christ Alpha et Oméga. Elle est essentielle pour la vie de la communauté chrétienne. La troisième réalité est l'espérance, le Christ lui-même mort et ressuscité qui est également le maître de notre existence. C'est en lui que s'est accompli ce que Dieu a promis en lui, par lui, pour lui et avec lui. L'espérance est obligatoire pour tout chrétien », selon Le Pape Jean Paul II. Ainsi, tout baptisé avec son charisme et son ministère doit être le signe d'espérance auprès de ceux qui vivent dans les conditions de détresses dans le monde.

En cela, nous pouvons témoigner de l'espérance qui donne sens à notre vie. « Je vous y encourage mes frères de Gagnoa. Vous qui étiez ici et vous qui étiez ailleurs, resserrez vos liens entre vous. Il s'agit de vos liens de fraternité sacerdotale », a-t-il exhorté.

C'est par le partage d'un repas dans la cour de l'archevêché que la fête du sacerdoce a pris fin autour de Monseigneur Mauricio Rueda Beltz. Mais avant, elle a été marquée par une prise de vue devant l'entrée principale de la Cathédrale Sainte Anne.

Rémy Montini Dago