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Il y a près de 4 ans, commençait le projet ‘’Accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnements en Afrique (Accel africa)’’, initié par l’Organisation internationale du travail dans six pays bénéficiaires en Afrique. Aujourd’hui, l’heure est au bilan des activités menées. Du 25 au 27 janvier 2023, un atelier bilan 2022, de partage de connaissances et de planification des activités de ce projet, a lieu à Grand-Bassam.

Il s’agit pour les acteurs et participants de faire le bilan des interventions des partenaires du projet et planifier les activités de clôture, partager les leçons, les connaissances, les bonnes pratiques et défis relatifs à la mise en œuvre de Accel africa. A cet effet, une feuille de route et de communication sera faite selon les initiateurs, pour une prochaine phase du projet.

« Le projet a cependant apporté plusieurs innovations importantes. Il a mis l’accent sur la prévention du travail des enfants et cherché à agir sur les causes profondes du travail des enfants résultant d’un déficit de travail décent. Le Bureau international du travail (Bit) s’est ainsi recentré sur son mandat et son avantage comparatif et a exploité l’expertise spécialisée de plusieurs départements techniques du Bit. Le projet a également cherché à renforcer la capacité d’institutions gouvernementales », a affirmé Sophie De Conneck, représentant Frédéric Lapeyre, directeur du bureau de l’Oit à Abidjan.

Comme les projets précédents de l’Oit, ce projet a été conçu pour appuyer le plan d’action national pour l’élimination du travail des enfants. Il a été mis en œuvre sous le pilotage du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns). Il associe étroitement les mandants de l’Oit et renforce leur capacité.

Représentant Me Adama Kamara, ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Ebenezer Agoinspecteur général du travail et de la protection sociale, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, a exprimé au nom du gouvernement, sa gratitude à l’Oit. Selon lui, de nombreuses raisons objectives au-delà de la présidence du comité interministériel, justifient l’intérêt qu’apporte l’Etat ivoirien à ce projet financé par le gouvernement des Pays-Bas et qui couvre six pays que sont l’Egypte, le Mali, le Malawi, l’Ouganda, le Nigéria et la Côte d’Ivoire.

A. C.