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Le 1er mai 2022, c’est l’esplanade de la Primature qui a abrité la cérémonie officielle de la fête du Travail. Pour la circonstance, les travailleurs, l’ensemble des membres du gouvernement et les partenaires sociaux ont effectué, massivement, le déplacement. Traoré Mamadou, directeur général de l’Institut national de Formation sociale (Infs) a pris part à ces festivités. Au sortir de cette rencontre, il a tenu à livrer ses impressions.

« Nous avons travaillé, ardemment, pendant un an. Il est donc important qu’on s’arrête pour fêter le Travail et célébrer le travailleur. En se retrouvant à la Primature, c’est une belle plate-forme d’échanges avec l’ensemble des travailleurs, des syndicats et le gouvernement. Le gouvernement est à l’écoute des revendications des syndicats. Il n y a pas que les revendications, vous avez écouté les syndicats qui ont apprécié les actions et le travail faits par le gouvernement, relativement aux revendications antérieures qu’ils ont formulées. Pour le développement, il faut la paix. Il y a une très belle ambiance entre toutes les sensibilités de la Côte d’Ivoire. C’est une très belle fête qui démontre qu’il y a la paix entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire. Du Président de la République au citoyen lambda, tout le monde est en phase pour dire que la paix est une réalité », a-t-il laissé entendre.

Quelques syndicalistes interrogés abondent dans son sens. Yves Kodibo, Sg de la centrale Unatrci sort satisfait de la Primature. « Nous partons satisfaits surtout après le discours du Premier ministre. Il y a plusieurs points qui nous ont réjouis. Il y a plusieurs points qui nous intéressent dont la construction des sièges des centrales syndicales. Nous avons parlé de l’adoption du statut général de la Fonction publique, des indemnités de logement et du SMIG ».

Soro Mamadou de la centrale « Humanisme » indique avoir fait des plaidoyers pour que le gouvernement prête une attention toute particulière à la cause des travailleurs ivoiriens.

Vincent Boty