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C’est la réponse du berger à la bergère. Plusieurs journalistes américains ont été expulsés de la Chine, ce mardi 17 mars 2020 en réponse à la décision des Etats-Unis contre des journalistes chinois.

 

En février, Washington avait pris des mesures contre l’agence Chine nouvelle, la télévision CGTN, Radio Chine internationale et les journaux China Daily et Le Quotidien. En conséquence, Pékin avait donné un délai de cinq jours à trois journalistes du Wall Street Journal dont deux Américains et un Australien pour quitter le pays le 19 février.

 

Il est certain que le bras de fer entre la Chine et les États-Unis continue encore.

Des journalistes employés dans les agences de presse « New York Times », « Wall Street Journal » et « Washington Post » ne sont plus les bienvenus sur le territoire chinois.

 

D’après le communiqué du ministère des affaires étrangères, ils doivent cesser toute activité journalistique en Chine y compris les régions administratives spéciales de Hongkong et de Macao. En effet, ces hommes de presse dont les cartes expirent en 2020 ont un ultimatum de 10 jours pour quitter le territoire chinois. Selon Pékin, cette mesure est une réponse aux restrictions discriminatoires que Washington impose aux journalistes chinois.

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Dans un récent tweet, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait accusé les Etats-Unis d’avoir transporté le coronavirus en Chine.

 

« Quand le patient zéro a-t-il commencé aux États-Unis ? Combien de personnes sont infectées ? Quels sont les noms des hôpitaux ? Zhao a poursuivi en suggérant que « ce pourrait être [l’armée] américaine qui a amené l’épidémie à Wuhan ». « Soyez transparents ! Rendez vos données publiques ! Les États-Unis nous doivent une explication. Bien que l’épidémie ait éclaté pour la première fois en Chine, cela ne signifiait pas nécessairement que le virus provenait de Chine, encore moins fabriqué en Chine », a écrit le diplomate chinois Zhao Lijian.

A.K.