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Ironie du sort ! Alors qu’il s’était rendu au commissariat de police du 34ème arrondissement d’Abobo Baoulé pour faire subir la rigueur de la loi à un individu pour avoir détruit des biens, c’est lui qui a eu maille à partir avec cette loi. En s’attribuant une qualité qu’il n’a pas.

Lorsque le vendredi 22 mai 2020, aux environs de 10 heures, le sieur YNKJ se présente au poste de police en vue de porter plainte contre une personne identifiable pour destruction de bien, il dit, à l’agent de police qui le reçoit, être sergent des Forces armées de Côte d’Ivoire, précisément de la section renseignements.

C’est donc, pour l’agent, à un frère d’armes qu’il remet un op de plainte non sans lui dire de venir pour son audition plainte, le lundi 25 mai dernier. Présent pour l’audition, il est demandé au sergent des Faci de justifier de sa qualité de militaire.

Surpris par la tournure que prend son affaire-là, il présente en lieu et place d’une carte professionnelle, un faux laissez-passer expiré depuis 2016.

Fait qui intrigue et conduit à le soumettre à un interrogatoire musclé à l’issue duquel il craque et avoue le délit d’usurpation de la fonction militaire.

La fouille de son porte-documents a permis de saisir sa photo d’identité en tenue militaire. Une perquisition effectuée à son domicile a permis de saisir un fusil calibre 12 à canon scié et 8 cartouches.

Quel usage en faisait-il, lui qui n’était pas autorisé à porter ou détenir cette arme. L’enquête suit son cours.

S. B.