Côte d’Ivoire / Les clubs d’Intégration africaine s’implantent dans les établissements scolaires
Initié par le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine (BIPIA) sur instruction du ministère en charge de l’Intégration africaine, le lancement de la rentrée solennelle des activités des clubs d’intégration africaine, s’est déroulée le mercredi 27 octobre 2021, au Lycée moderne Alassane Ouattara d’Anyama (Lymao).
« Chers parents, les clubs d’intégration africaine nous permettent de fraterniser, de briser les barrières ethnique et religieuse de ne pas voir l’autre comme un étranger, de nous considérer comme les enfants d’une même famille, l’Afrique. Dans les clubs de l’intégration africaine, nous bannissons le mot étranger. Ce sont toutes ces valeurs que nous essayons de traduire par des jeux de culture générale des sketches, des poèmes », a expliqué la représentante des élèves Sarah Yapi Api.
Le professeur David Soro, directeur du BIPIA a exprimé sa gratitude au directeur de cabinet du ministre délégué chargé de l’intégration et Nicolas Kouakou Effimbra représenté par Yves Adopo, pour l’excellence du partenariat entre le bureau de l’intégration africaine et la direction de la vie scolaire du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.
« Je suis impressionné par la mobilisation, par l’engagement en ce qui concerne nos enfants… Il s’agit au cours de cette cérémonie d’exhorter, d’encourager, d’inviter tous les établissements à se doter du club de l’intégration africaine. L’intégration apparait aujourd’hui comme une question de développement partout dans le monde », indique-t-il. David Soro a rappelé que le BIPIA a scellé un partenariat avec la direction de la vie scolaire depuis près de 10 ans. Et qui a permis la création des clubs d’intégration dans les établissements secondaires.
« Les clubs s’inscrivent dans la vision des chefs d’Etat de passer de la Cedeao des Etat à la Cedeao des peuples. Dans cette dynamique les clubs d’intégration entendent favoriser le vivre-ensemble en milieu scolaire et la communauté. Du coup, il devient le laboratoire de formation de citoyen communautaire de demain», explique-t-il.
Une transformation entamée dans 90 établissements du pays en club d’intégration conduits par des encadreurs représentés par Atsain Yébi Jules. «L’intégration africaine plus qu’une nécessité, c’est une urgence qui s’impose à nous. Le monde entier reconnaît le continent africain comme le plus riche du monde. Les jeunes qui traversent l’océan pacifique ne le font pas par plaisir mais plutôt pour la recherche d’un meilleur traitement. Rendons un hommage à toute la jeunesse africaine, élève », s’est-il exprimé dans une atmosphère de fête.
K. A