Côte d’Ivoire / FDFP : Joël N’guessan suspendu
« A force de tirer trop sur la corde, elle finit par rompre ». Ce dicton s’apparente bien à la situation du président du comité de gestion du Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp). Joël N’guessan n’a voulu respecter aucune procédure en la matière et de façon cavalière a suspendu le secrétaire général du Fdfp au mépris des recommandations de sa hiérarchie. Excipant du soutien du chef de l’Etat dont il se réclame ami personnel.
Résultat des courses et de ses incontinences, le chef de l’état l’a suspendu de ses fonctions, ce mercredi à l’issue du conseil de ministres de reprise. Avec lui, le Sg, Ange Leonid Barry-Battesti qui, jusque-là, gardait le silence.
Il lui est reproché sa méthode cavalière de règlement de conflits, avec huissier, sorties dans la presse, fuite de documents confidentiels, réseaux sociaux, défis réciproques, manipulation, mensonges etc.
Se fondant sur l’audit de l’Inspection d’Etat qui a relevé « des dysfonctionnements » dans la gestion de Ange Leonid Barry-Battesti, Joël N’guessan a, de façon unilatérale, pris sa décision de suspension sans l’avis des membres du conseil de gestion. Faisant de cette affaire, une affaire personnelle à tout le moins un règlement de compte personnel avec son secrétaire général.
Joël N’guessan a même tenté, hier encore un passage en force en tentant d’installer son conseiller qui n’est pas un agent du Fdfp, comme secrétaire général par intérim alors que ce poste doit être occupé par une personnalité nommée par décret. Quelle défiance à l’autorité du chef de l’Etat. Quel mépris des principes administratifs. Un tel individu mérite-t-il de diriger une administration en Côte d’Ivoire ?
Aujourd’hui, son outrecuidance a conduit le chef de l’Etat à suspendre les deux personnalités par la faute seule du président du conseil de gestion irrespectueux de sa hiérarchie.
Affaire à suivre…