Côte d’Ivoire / Crime crapuleux à Gagnoa : Un homme assassiné, son corps découpé et jeté dans un puits
Belem Ibrahim, un homme plein de vie, âgé de 40 ans ne reverra plus sa famille et ses proches. Il a été assassiné atrocement par des individus non encore identifiés.
Les faits se sont déroulés, le lundi 18 mai 2020 au quartier Soleil de Gagnoa aux environs de 9 heures. Deux jours auparavant, Belem reçoit un coup de fil. L’entretien durera quelques minutes et il décide de sortir pour aller rencontrer son interlocuteur.
Depuis cette sortie, il n’a plus fait signe de vie et ce, durant deux jours. C’est en ce moment que ses parents ont commencé par s’inquiéter de son absence prolongée. Ils décident d’aller à sa recherche mais en vain.
La nouvelle de sa disparition alimente les causeries des habitants du quartier. C’est dans cette atmosphère tendue que ce lundi matin, un de ses amis découvre un sac noué jeté dans un bas fond à quelques encablures de l’église méthodiste dudit quartier. Ce dernier alerte Yao Bi, secrétaire général de la chefferie et ensemble, ils se rendent sur les lieux. Ils dénouent le sac et découvrent des morceaux de chaire humaine en état de putréfaction.
Sur le champ, ils constatent que certaines parties du corps de la victime sont en moins. Les bras, les pieds, la tête, le sexe et le cœur ont été sectionnés par les criminels. Yao Bi prend donc attache avec les éléments de la police, d’un médecin légiste et du procureur de la République près du tribunal de première instance de Gagnoa pour constater les faits.
Quant aux parents de la victime, ils ont reconnu le corps de leur enfant par les vêtements qu’il avait portés, ce jour-là. 48 heures après cette découverte macabre, l’on a trouvé dans un autre quartier, Dioulabougou, des restes humains jetés dans un puits. La police et les sapeurs pompiers sortent ces différentes parties du corps du puits. Les parents appelés à identifier les restes sortis du trou, ont reconnu leur fils. La police a ouvert une enquête pour retrouver au plus vite les auteurs de ce crime odieux.
D.K. corresponant régional