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Malgré le mandat d’arrêt émis contre lui par les autorités judiciaires militaires du Burkina Faso, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne affirme ne pas être habité par un quelconque sentiment anti-burkinabé. « Jamais ne nous habitera, le sentiment anti-Burkinabé. Que personne ne se trompe », a déclaré Guillaume Soro, ce lundi à l’Assemblée nationale au cours d’une rencontre avec les députés de l’Ouest de la côte d’Ivoire.

Cette rencontre qui s’est tenue à la demande des députés des Régions du Tonkpi, Cavally et Guemon intervient alors que le risque de représailles contre les ressortissants burkinabè était grand après l’émission du mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

 

Selon Guillaume Soro, « la diaspora burkinabé n’est nullement responsable des errements des responsables politiques Burkinabè ». Il a demandé que les populations ivoiriennes dans leur ensemble continuent d’entretenir les « meilleures relations » avec les Burkinabè.

Sur la question de la suite à donner au mandat d’arrêt, émis par la justice burkinabé, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a affirmé qu’il ne dira pas autre chose que d’emprunter « la sagesse du président de la République », qui a préconisé que la question soit traitée par « la voie diplomatique et de la palabre africaine ».

 

Pour lui, il ne faut pas se détourner de l’essentiel qui est d’œuvrer au mieux-être des populations en leur garantissant des meilleures conditions de vie et de sécurité, conformément aux engagements pris par le Président Alassane Ouattara dès sa prise de fonction.

« La Côte d’Ivoire est un pays hospitalier, c ‘est un pays leader et donc ne peut s’exprimer comme les autres pays. On doit accepter de recevoir des coups mais en restant focaliser sur l’essentiel », a fait savoir Guillaume Soro. Aussi, a-t-il mis en mission les députés des régions du Tonkpi, du Guemon et du Cavally, auprès des populations de leurs régions, pour annoncer « le message de la paix ». Les députés de l’Ouest de la Côte d’Ivoire ont réaffirmé leur soutien, leur solidarité et leur « indéfectible » attachement au président de l’Assemblée nationale ivoirienne et à ses actions de paix, qui ont donné à la Côte d’Ivoire « un nouvel élan ».

A.K.