Bouaké / Le corps sans vie d'une jeune élève de 5ème découvert au quartier Broukro-Belle-côte
Depuis quelques mois, les populations de Bouaké précisément celles du quartier Broukro se posent plusieurs questions sur le décès tragique des jeunes filles. Le phénomène des décès tragiques des jeunes filles créé une véritable psychose au sein de cette population.
Quelques jours après le mystère d'assassinat de la jeune fille étudiante en passant celui de la jeune fille sans papier dans le quartier Broukro-Belle-côte, 7info.ci apprend ce mardi 29 août 2023, l'assassinat d'une autre jeune fille à Belle-Côte au quartier Broukro.
Selon notre source, le corps sans vie de la jeune élève, Samira Amoin âgée de 14 ans en classe de 5ème au Lycée moderne de Nimbo de Bouaké. Fille de Alphonse Koffi et de Monique Dabla Ahou tous deux résidant à Bouaké-Broukro 3e arrêt.
Que s'est-il réellement passé ?
Le mardi 22 août 2023, Samira Amoin reçoit un appel de son amant communément appelé Djizo, aux environs de 21 heures pour une virée nocturne. Depuis cette date, la jeune élève n'est plus jamais revenue en famille et cela a plongé les parents dans une profonde inquiétude. Ainsi, une plainte va être déposée au commissariat du 6e Arrondissement de Broukro par le père. Quelques jours après, le samedi 26 août, le père de la disparue reçoit un coup de fil du Commissariat de Broukro pour vérification d'un corps d'une jeune fille à la morgue du CHU de Bouaké. Une fois à la morgue, le père n'a pu reconnaître le corps parce que le corps carrément défiguré par ses assassins.
Le lendemain dimanche 27 août, c'était au tour de la mère jointe par le même commissariat, à la morgue, la mère accompagnée d'une de ses filles et son frère a reconnu le corps de sa fille avec des parties extraites.
La jeune fille élève Samira Esther Amoin Koffi a bel et bien été assassinée dans la nuit du mardi 22 août à mercredi 23 août 2023, selon notre source.
À la suite d'une enquête ouverte à cet effet par la Police nationale, 3 individus ont interpellés et déférés devant le parquet pour répondre de leurs actes.
Oscar Kouassi
Correspondant régional