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Une campagne de vaccination contre le cancer du col de l'utérus a été lancée ce lundi 7 avril 2025 dans la grande cour de la préfecture d'Agnibilekrou sous la présidence du préfet Arnaud Mathieu Kouadio, préfet du département. C’est à l’initiative de la Fédération des associations féminines du département d'Agnibilekrou qui, depuis sa création en 2023, s'est acharnée sur cette maladie qui représente la deuxième cause de mortalité maternelle à travers des activités de dépistage précoce et la vaccination pendant les différentes Journées internationales de la femme.

« C'est une maladie curable si elle est dépistée tôt », a souligné Dr. André Goh, directeur départemental de la Santé, de l'hygiène publique et de la couverture de la maladie universelle d'Agnibilekrou mais ajoutera-t-il, elle est difficilement supportable au plan financier qu'humain lorsqu'elle atteint un stade très avancé dans son évolution. Dans un rappel historique, il a fait savoir que de 2019 à 2025, l'on a constaté assez de déperdition vu que bien avant 2019, cette vaccination était intégrée au Programme élargi de vaccination et avait pour cible, les jeunes filles âgées seulement de 9 à 14 ans.

Cette campagne se veut « une campagne de rattrapage » avec une légère augmentation de la population cible qui est passée de 14 à 18 ans. Ce rattrapage dira-t-il, se fera dans les écoles, les lieux d'apprentissage, dans les foyers afin qu'au soir du 13 avril 2025, l'objectif de 25000 jeunes filles à vacciner soit atteint. Le préfet Arnaud Mathieu Kouadio, pour mettre l'accent sur la gravité de cette maladie, a rappelé des statistiques effarantes.

En effet, selon lui, la lutte contre le cancer du col de l'utérus en Côte d'Ivoire avec le lancement, ce lundi 7 avril 25 qui est une campagne de vaccination a pour objectif de protéger plus de 3,5 millions de jeunes filles contre la deuxième cause de mortalité maternelle qu'est le cancer du col de l'utérus, un problème majeur de santé publique en Côte d'Ivoire.

Et selon également les statistiques en 2020,2067 cas ont été enregistrés contre 2360 en 2022 pour 1417 cas de décès en 2021 et 1461 cas en en 2022. Puis, abordant dans le même sens que ses prédécesseurs, il a fait comprendre que le vaccin contre le HPV constitue la meilleure mesure préventive et efficace.

Jean Luc Bety

Correspondant régional