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La Saint-Valentin de plus en plus célébrée par les Ivoiriens dans les maquis, bars et restaurants, a tourné au vinaigre à Abobo-Avocatier. Il était 2 heures 30 au moment des faits. Qui se sont déroulés dans un domicile. Entre 2 et 3 heures du matin, une patrouille du Centre de commandement des décisions opérationnelles (Ccdo) est alertée pour une rixe survenue dans les environs de la nouvelle gare d’Abobo. Le couple Kouamé a festoyé dans son domicile et l’alcool faisant son effet, les esprits se sont surchauffés entre monsieur et madame. Madame visiblement bien robuste, prend un couteau et commence à se taillader le bras. Son mari tente de la calmer en vain. Et ils en viennent finalement aux mains. La bagarre se poursuit sur le trottoir. Et dans la lutte, madame Kouamé porte deux coups de lame à son mari, juste au niveau de son épaule gauche. Vu la rage des badauds, elle prend la fuite avec son homme blessé et les deux rentrent chez eux. « La foule curieuse, tente par tous les moyens de jeter un coup d’œil chez le couple à travers les claustras. Comme si elle voulait défoncer le portail pour pouvoir appréhender l’homme qui s'y cache afin de voir la suite de l’événement », s’est exclamé Y.T., une riveraine. Quand les forces de l’ordre en patrouille arrivent, la victime et sa femme ont disparu. Un conciliabule se passe à l’intérieur de la maison. Regrettant son acte, dame Kouamé présente ses excuses à son amoureux qui les accepte sans faire d’histoire. Bien que baignant dans le sang, monsieur et madame ne s’empêchaient pas de s’amouracher. La femme s’est transformée pour la circonstance, en une infirmière. Elle panse la plaie de son mari qui n’a pas voulu porter plainte contre sa dulcinée. Les éléments du Ccdo qui n’ont pas jugé utile de verbaliser le couple masochiste, ont continué leur chemin. Le voisinage, lui aussi sont ivre, se dépêcha de lui apporter son soutien.

A.C