Côte d’Ivoire / La nuit de la communication dotée du prix Ebony devient le week-end de l’Ebony
Jean Claude Coulibaly, président de l’’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), a annoncé, ce jeudi au Plateau, plusieurs innovations pour le Wweek-end de l’Ebony 2020.
Préalablement baptisé la nuit de la communication, l’édition 2020 est prévue du 4 au 6 décembre prochain à Yamoussoukro. Avec pour thème : « Quel journaliste pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Selon le président de la faitière de la presse ivoirienne, « il ne s’agira plus de parler de la soirée Ebony, on parlera de Week-end des Ebony pour respecter les règles de l’éthique de la déontologie ».
Outre les acquis du prix, la 22è édition de cette plateforme se déroulera avec de nouveaux prix dont celle de la presse numérique et bien d’autres prix sectoriels qui sont prévus pour l’édition 2020 d’Ebony.
«Nous aurons le prix Ebony presse numérique pour créer l’émulation à travers ce prix, c’est aussi la presse la plus dynamique dans notre pays. En hommage à l’ex-Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, deux fois parrain de la Nuit des Ebony, un prix de la bonne gouvernance des entreprises de presse est prévu », informe-t-il.
Selon la vice-présidente de l’Unjci chargée à l’organisation du prix Ebony, les articles en compétition devront être produits dans la période du 5 novembre 2019 au 5 novembre 2020. Le dépôt des dossiers comprenant trois articles de 3 genres (Enquêtes, interviews et reportages) pourra démarrer le 1er octobre prochain. La remise des dossiers retenus est annoncée en novembre, suivie de la délibération.
Jean Claude Coulibaly a précisé que l’évènement se déroulera sur trois jours avec en plus des distinctions, une exposition, un stand pour les partenaires, un village Ebony, un cross populaire, des jeux, un panel, un atelier conduit par des experts. Une visite touristique des villages Ebony et Bonizambo achèvera l’édition en beauté. JC Coulibaly a indiqué que contrairement aux années passées, le thème sera décortiqué par un journaliste, un politique et un membre de la société civile.
« Le journaliste est la lumière de la société qui éduque qui forme qui formate une conscience. Nous sommes à une période très sensible. Notre pays traverse des difficultés compte tenu des élections qui cristallisent toutes les passions. Il est important pour nous d’apporter notre contribution pour amener la sérénité dans la cité », précise-t-il, non sans indiquer l’entrée d’un universitaire parmi le jury en plus des membres de la presse internationale et nationale.
R. K.
